commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, février 16, 2015

Juste ça

Juste ça, parce que quand la longue panne de ma connexion s'est achevée, panne qui absurdement avait fait que je gardais dans un coin de mon esprit l'internet dont m'étais déconnectée avec un plaisir passager, et que mon oeil revenait guetter les petites lumières du modem, après avoir répondu à quelques mails, après m'en être retournée vers les piles de livres et leur avoir trouvé une place presque rationnelle (presque parce qu'il y en a plus que de place, et que les solutions trouvées introduisent un peu de baroquisme) me suis plongée, dimanche soir, dans la lecture du numéro 11 de la Revue d'ici là, publiée chez Publie.net, http://revue-dicila.net/revue/numero-en-cours/article/d-ici-la-11-au-commencement-etait la lisant directement en ligne sur le site de publie.net faute de pouvoir faire autrement actuellement, et que l'ai presque achevée, en tension heureuse, fluctuant très légèrement, épousant les différences de tonalités, les inflexions, les longueurs variées, les images graves et souriantes, souvent en même temps (ah Agathe Lippa !) et surtout la composition musicale, le tissage qu'en fait Pierre Ménard, la façon dont il crée des petits heurts, des correspondances, dont chaque élément est rehaussé par ce qui l'entoure.
Alors ne peux détailler, suis pas capable (sans quoi peut être aurais je essayé de proposer quelque chose), et comme j'étais restée en successives méditations, qui tournoyaient toujours pour se perdre tôt ou tard dans mon brouillard, devant la phrase titre Au commencement était le verbe,à la fin le monde sans fin (venue de l'Ulysse de Joyce), j'ai cueilli, fait mien provisoirement, avec plus ou moins de force dans l'arrimage, chaque texte ou presque, et ne saurait remettre mes mots sur ce qui est venu ainsi se transformer en moi, corrodé peut-être légèrement, dénaturé un peu éventuellement, pas mon moi du moment.
Trouver beau le texte d'Arnaud Maïsetti qui est repris sur la présentation en lien, mais aussi le, les, si de Christine Jeanney le courage et les si de déperdition, le monde liquide et les mots d'Isabelle Pariente Butterlin, le tissage de mots et de lettres de Françoise Gérard, la malice apparente de Josée Marcotte, la marche méditative de Jérémy Taleyson, et puis j'arrête en omettant tout ce que pourriez aimer, qui souvent m'a plu tout autant.

Et puis revenir maintenant à des tris de vieux papiers dont l'envie persiste en moi ces jours ci.. être silencieuse demain à côté des soins donnés à ma machine, et sans doute, l'envie revenant, reprendre lectures, avec plus de modération si possible, des blogs et sites à partir de mercredi.. en gardant un peu de temps pour le reste.

4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Eh bien, alors, vous revoilà ! (Vu par hasard sur Twitter à l'instant).

Et en mode "passage de revue"...

Tout reprend des couleurs.

arlette a dit…

Petite pose bienfaisante pour plus de temps et d'autres envies
Ravie de ton retour

jeandler a dit…

Les anses ont l'air solides pour une accueillir une boulimie de lecture(s).

anna jouy a dit…

très jolie proposition de lecture..revue merci.