Second réveil tardif –
perdre encore temps à tourner en rond en frictionnant corps en
énergie désordonnée pour tenter de prendre pied dans le ciel,
jusqu'à être assez consciente pour cet exploit = en arriver à
chasser les restes de sommeil qui ne voulaient mourir, demander au
ruissellement de la douche de les emporter..
Sortir, voir la candeur
des petits nuages flottant sur un bleu lumineux, sans la virulence du
ciel de mistral, et se sentir gelée par les dernières traces du
nuit quiète et le vent d'est respirant avec force modéré, avancer
dans cette aigrelette ébauche de printemps,
rencontrer les traces de
la marée de vêtements légers qui égaient les vitrines, et la
lumière sur le rajeunissement de Saint Agricol
voir, en face de Carrefour
où j'allais acheter yaourts, bonbons et sopalin, la concurrence des
bleus,
et revenir vers l'antre,
mon trottinement accompagné par celui de mes compaings pigeons.
Tenter d'avoir un billet –
j'avais renoncé, petite forme carcasse et finances, aux spectacles des
Hivernales, notre petit festival de danse, à part deux spectacles
compris dans des abonnements – pour, ne voulais manquer cela, parce
que le Quarts, parce qu'une cantate de Bach, parce que choeur de
chambre, parce que, peut-être surtout, l'église des Célestins,
Chorus de Mickaël
Phelippeau, le 28 février.. mais bien entendu il était trop tard
Alors,
m'attarder un moment, en sortant, parce que le soleil dansant sur les
oriflammes était petite merveille, cadeau du jour.
Seulement ce jeune
vent, ami du bleu doux et des mignons nuages, n'avait pas
l'efficacité de notre seigneur Mistral, et e, faisant bouillir l'eau
pour préparer ma théière, ai vu de paresseuses gouttes s'écraser
sur les carreaux de la cour.
4 commentaires:
Les contre-jours sont toujours agréable en photo mais il est parfois difficile d'arriver à ce que le noir n'envahisse pas tout : là, cos avez fort bien réussi !
Merci pour toutes ces nuances de bleu !
grand merci à vous deux
ô flatteurs
Merci pour le cadeau des oriflammes !
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