Vers dix heures, quand
suis allée vider papiers et verres près des remparts, quand ai
continué cheminant, la ville ronronnait dans l'air encore tiède,
dans la nonchalance des touristes individuels, dans la douceur de la
lumière
mais sur la place, à la
lisière de l'ombre, une marre de minots, s'activait au ras du sol, chacun s'appliquant avant d'exhiber avec un sourire charmeur et des yeux un
peu inquiets son superbe dessin
Dans la douceur de l'après-midi, Brigetoun a voulu tenter
un ce serait pour l'envoyer au cosaque en chef pour
http://lescosaquesdesfrontieres.com,
s'est embarquée dans un truc idiot, a grimacé, a hésité à le
jeter ou l'envoyer...
et pour nourrir Paumée,
recopie le précédent ce serait que les cosaques ont publié,
merci à eux
Ce serait –
29 – l'arrachement
C'est un tableau inachevé
C'est un tableau très
grand, qui s'étale sur tout un mur en épi, ne laissant qu'un
passage vers les petites salles suivantes, à gauche, du côté du
mur où s'ouvrent les grandes fenêtres sur la cour et les beaux
platanes.
C'est un choc, ce sont des
mains qui s'élancent.
C'est, ce pourrait être
Ce serait un homme pieds
nus, un peu instable semble-t-il, malgré ses pieds fermement posés
sur une surface blanche qui semble dure, peut être glissante comme
de la glace, où est-ce à cause du vent qui le rudoie, le pousse en
avant, comme le manteau négligemment posé sur une épaule et qui se
plaque en gros mouvements claquants sur sa tunique longue.
Ce serait cet homme courbé
vers le corps tendu vers lui, une main accrochée à une main, la
tirant vers lui au rebours du vent, le corps près de basculer,
l'autre main tendue vers on ne sait quoi, peut-être dans la flamme
d'un discours, d'un appel.
Ce serait s'extirpant de
draps glacés, aux gros plis qui cassent, juste réchauffés par un
tissu velouté malmené par le mouvement, s'élançant hors de leur
étreinte, un torse nu tendu par l'élan des bras levés vers
l'autre, un cou renversé, un menton tendrement barbu, une bouche en
accent circonflexe, lèvres brunes, des trous de nez et deux petit
yeux au bout des pommettes en fuite, presqu'invisibles et pourtant
suppliant, un visage de prière ou de crainte.. et puis dans le coin
gauche, là où les plis se rompent en un bouillonnement brunâtre,
un bateau qui sombre.
Ce serait être devant
l'énergie de ce mouvement qui vient buter sur la courbe de l'homme
penché, devant cette surface heurtée
qui glisse du beige doré au gris bleuté derrière le dos rouge, le
manteau bleu qui s'y accorde, sans chercher un sens à la scène.. et
puis lire, avec indifférence, une indifférence qui se mue
insensiblement en évidence, le cartel qui mentionne, Antonio de
Bellis – Saint Pierre sauvé des eaux, et
voir les grands plis se transformer en longues et larges
lames, très schématisées..
C'est
s'arracher, se préparer à reprendre sa marche, avec un dernier
adieu des yeux savourant le nez très droit, la petite bouche
ouverte, dans l'arc que font le bouc retroussé et la grande mèche
rabattue par le vent.
Tableau exposé au
Musée Calvet d'Avignon
10 commentaires:
Ce serait le geste éperdu de celui qui sombre au large de la " belle bleue"
pas un grand maître, assez gauche, mais je ne sais pourquoi ai toujours aimé ce tableau
Pathétique; les paroles même bonnes - surtout si elles sont bonnes - sauveront-elles le monde ?
Ce serait le geste du peuple tendant les bras au PS, refusant de tendre la main droite, occupée à faire des circonvolutions pour faire passer sa politique patronale...auprès de l'électorat.
ne sont même pas occupés à ça, voient pas
Peut être à remonter leurs culottes pour se préparer à partir,très dignes, comme cette chochotte effarouchée de Jospin ...
On peut toujours revoir un tableau, le détailler...
accueille, ne cautionne pas.. et fais des différences, même si un regroupement de ceux que font du bon travail, à cotre courant avec le F de G est impossible, sans espoir, parce que l'union à gauche ne peut avoir lieu tant que sévit le diviseur (qui ne supporterait pas d'être Le seul)
Dominique merci pour votre passage
et pardon, blogger suis l'ordre chronologique, et le commentaire précédent est la réponse que j'espère dernière à la tentative de forum
"dans la nonchalance des touristes individuels"
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