départ guillerette ou
presque, bien emmitouflée, pour courses non urgentes...
lumière franche, ombres
douces, sur les façades, volets étincelants et au bout de quelques
pas, pour une raison inconnue (traitement pris trop tard ou trop de
tabac), carcasse flottante, molle et floue…
ai continué un temps, et
puis viré de bord et navigué, d'amer en amer, ou plutôt de toit de
tuile en antenne, d'antenne en urne de pierre, me hissant par la
force du bleu
jusqu'aux branches de mon
bien aimé platane devant les remparts, jusqu'à ma petite rue.
L'était bien beau le
ciel.
8 commentaires:
C'est dans tout ce bleu que se cache notre force. Ici il est parti !
Merci de nous rappeler qu'il existe !
il était de passage après bien des jours sans
et bien entendu ma chimie intérieure n'était pas au rendez-vous
(quoique, du temps où travaillais me serais fait violence)
Le bleu et l'air vif enivre aussi
Il n'y a donc aucune pollution en Avignon... c'est rassurant !
ou elle est invisible
Guillerette
sans courir le guilledou
Perrette de bon matin
s'en fût vers la ville...
légère et bien vêtue.
et s'en est tôt revenue
presqu'un bleu Klein
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