Amis, c'était un grand
ciel bleu où naviguaient des nuages.
C'était mes yeux qui
pleuraient – le feront jusqu'au printemps – devant la beauté et
les laideurs du monde.
Amis, ne pleuraient que de froid.
Amis, ne pleuraient que de froid.
C'étaient mes pas dans
les petites rues et la familiarité des anciennes demeures nobles
aujourd'hui blessées.
C'était un vent qui
faisait, sans m'ébranler, danser les pans de mon manteau et les plis
lâches de ma jupe.
C'était un après-midi,
un soir, reclus frileusement dans mon cocon.
C'étaient des pans
d'histoire, de connaissances.. à découvrir, que me signalaient mes
dérives dans des revues et sur internet, sans arrêter la course de
mon attention, de ma futilité sans remord.
C'étaient les arbres qui
entraient enfin dans l'hiver en faisant tournoyer des feuilles, et
une récolte dans la cour.
11 commentaires:
Charmantes divagations Merci
esprit et corps gelés, impro en dernier ressort
L'hiver a fini par arriver avec quelque retard : nos prévisionnistes s'en mordent les doigts gelés.
A Paris, on a interdit la neige : "pour raisons de sécurité" !
on a bien raison
espérons que l'interdiction s'étendra jusqu'à nous
On se réchauffe à vos mots.
Ici la neige est partie comme elle était venue mais le froid est resté accroché aux brouillards...
Marie Christine - ici pas de neige mais un froid de gueux
me suis réinstallée sous couette - et suis en retard ! (draps, cheveux, repassage, tri… bon je go)
Hiver n'est qu'un vilain
qui ma mie
fait pleurer
j'oppose un regard mouillé au monde
Talus chevelu, ciel échevelé... ici sur le Rhin la lumière d'hiver traverse les nuages. Bonne fin de dimanche à vous !
...et pleurer de plaisir ? non plus ?
je ris
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