matin regarder
chaque jour la découpe
de la lumière
plus grande, un peu, sur le mur.
Chaleur bleue ce dimanche
et puis le plaisir de
prendre en mains l'exemplaire papier de l'Oblique
de Christine Jeanney, trouvé samedi soir dans la niche à courrier,
et après l'avoir découvert peu à peu quand le texte se dessinait
sur tentative http://christinejeanney.net,
après le plaisir de la bande son tissée, retissée, après l'avoir
repensée cette oblique, ou en avoir mieux pénétré le sens, en
écoutant l'entretien de Christine et Guillaume Vissac
http://www.publie.net/livre/oblique-christine-jeanney/
(bas de page) – j'ai lu l'autre jour sur
http://christinejeanney.net/spip.php?article1213
je parle avec une dame hier pendant
une heure, je lui parle d’Oblique, j’essaye, et en parlant je
comprends d’autres choses qui m’échappaient et
cela m'aurait consolée, si m'avais navrée le fait de ne pas tout
saisir, ce qui n'est pas le cas (d'une part ça m'est relativement
habituel, d'autre part cela convient à l'Oblique) -
suis
repartie, retrouvant le cordonnier, la voix à la petite couverture
blanche, celle qui est restée, la traversée de la montagne, la
porte Souabe, celle qui a sauvé et n'a pas d'enfant, les uniformes
noirs, la matante, la musique, la langue, les fils, les trois petites
filles, la madone, les théâtres surgis des ruines, tant et tant de
choses qui se répondent, se nouent ...et puis cela Je
n'ai pas raconté d'histoires. La vie est un fouillis qui tourne en
tenant sur son coeur un morceau de la valse de Sibelius, parfaitement
triste et parfaitement inimitable
et
j'ai, par petits coups de sonde dans le déroulement du texte,
comparé ce que lisais sur l'ordinateur, en ligne, ou sur le kobo qui
martyrise un peu les colonnes (bien aimé parfois ce qui en résultait
de ce découpage anarchique des blocs décalés vers la droite et les
mots qui en prenaient une importance insolite en se trouvant projetés
en début de ligne, et pour la lecture à haute voix ai dû résister
à la tentation de ces accents mis par le hasard)
et les
deux colonnes de l'édition papier, avec leurs chevauchements, même
quand cela n'a pas amené à de légères modifications
et
puis, refermant le livre, éteignant le kobo, reprenant le cours de
ma journée :
l'or
sur les branches
la
montée vers la place
à
l'heure du thé
veston
remplaçant manteau
et
leur douce oisiveté
5 commentaires:
" Studieusement vôtre"...
mais plongée, physique en complet décalage instructif! avec cette dernière génération dans ce monde fou des trentenaires , ( Famille ) un peu comme les mots coupés intempestivement sur les outils du net qui donnent une autre ouverture!
Goûteuse comparaison des lectures
et l'occasion de ce rebond sur le texte de Christine Jeanney.
[La version papier permet le pli de la page
la forme s'approche ainsi davantage du fond.]
Lecture du dedans et vêture du dehors...
Dominique, ai gardé le livre, pas la lumière
Un gros penchant pour ta photo une
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