J'en étais donc restée à
la montée de l'escalier vers la suite de l'exposition
Dans le couloir, à
l'entrée de la salle du premier étage, une procession de banières
moordorées, la suite andalouse, empreintes sur papier de soie, de
Florence Gosset http://florencegosset.com
La technique du
monotype requiert une grande rapidité d'exécution.
Sur la peinture fraiche
appliquée sur une plaque, je dessine un motif que je transfère
aussitôt sur le papier de soie par pression plus ou moins appuyée
de la main.
Empreintes ou traces ?
Le geste compte... L'appué marquera l'empreinte du motif, l'effleuré
laissera la TRACE de l'empreinte plus fugace et flottante sur la
surface du papier.
pour
voir les merveilleux monotypes de la suite andalouse, si vous en avez
la patience, comme d'ailleurs pour toutes les oeuvres, à l'exception
d'une par artiste et par étage, il vous faudra regarder la vidéo
que j'ai bricolée avec les moyens du bord (et préparant ceci, je
fais une prière intérieure pour que l'enregistrement et
l'installation sur YouTube se passe sans accroc, parce qu'elle est ce
qu'elle est mais elle m'a pris bien du temps mes braves messieurs,
mes braves dames, avec ma maladresse bricoleuse)
de
Florence Gosset, dans la grande salle, des empreintes sur toile
Anne Carpena
http://annecarpena.wix.com/
figure avec quelques dessins intitulés
ode à la lune, fenêtre du silence ou fenêtre du présage, les
oiseaux...
l'instant clé, le
départ de la ligne, du trait, la phase des retrouvailles, les
carnets secrets ; la main qui trace d'instinct le besoin d'écrire en
images, c'est le rendez-vous imprévisible avec le «dessin messager»
qui invite à la découverte d'une inconnue.
L'étape de la gravure
qui vient ensuite aprofondit l'expression et par incision génère
une matrice, composant, décomposant, enrichissant le dessin
d'origine qui soumis à de nombreux procédés techniques se révèle
sous un nouveau jour sans perdre sa spontanéité première.
Michel
Delhaye https://courantsdarts.wordpress.com/artistes/michel-delhaye/
présente à cet étage de grands panneaux de plastique transparent
peuplés de ses formes colorées
L’image n’est qu’un
support, un leurre: «la vraie vie est ailleurs», hors des violences
du quotidien, du mal de vivre, des chavirements ou bouleversements de
cette fin de millénaire où tout semble s’écrouler mais où le
monde ne fait que recommencer en ses éternels balbutiements. Michel
Delhaye saisit au bout de son pinceau les oiseaux illusoires échappés
de ses songes et trace avec ses couleurs primaires les personnages
atemporels et les formes fictives qu’engendre son imagination.
Claude Quentelo, outre
ses encres de Chine et pigments sur toile métallisée (je joins, à
la fin, si vous avez encore du courage après le billet, ma vidéo à
laquelle bien entendu vous devez donner la préférence, un petit
film montrant sa technique de dessin à la corde de piano)
présente
de petites sculptures http://quentelo.free.fr/menu2.html
d'Hélène
Courset http://www.coursethelene.com
deux grands panneaux et deux ou trois plus petites encres de Chine et
alkyde sur papier
j’inscris sur le
blanc de la toile d’innombrables traces noires ou colorées :
maillages, tressages, empilements, rythment ainsi l’espace. Je ne
cesse d’interroger les notions d’équilibre et de déséquilibre,
de contrastes et de rythmes que le geste entraîne vers de multiples
variations.
Graphismes et
écritures, urbanisme et nature, traces éphémères et graffitis,
signes et couleurs, m’inspirent pour traduire le réel qui
m’entoure.
Au
deuxième étage, dans la dernière salle,
encore
des sculptures de Claude Quentelo, et des grand panneaux d'empreintes
roses ou bleu clair sur toile
pour
Michel Delhaye, cette fois, des cubes enserrant ses formes ou des petites sculptures posées
un
grand panneau acrylique sur toile de Florence Gosset, deux longs
monotypes et une série de petites oeuvres - acrylique sur papier de
soie marouflé
des
panneaux – encre de chine sur toile – d'Hélène Courset,
près de la sortie, deux dessins d'Anne Carpena,
et,
comme adieu, par la fenêtre, puis en avançant dans la cour, la
trace de l'ombre des platanes sur la pierre.
et
si gentiment, vous avez regardé mon bidouillage, vous autorise, si
le coeur vous en dit, à admirer la technique d'encre de Chine à la
corde de piano de Claude Quenteno
10 commentaires:
Belle visite en vidéo... vos photos s'animent, les différentes musiques (moderne, voix) s'enchaînent en fondu...
ce que vous me donnez à voir...! quelques merveilles
Merci d'avoir suivi ces traces pour nous et pour les vidéos !
Anna, Marie-Christine, grand merci
Dominique, avec un cafouillage au début et une erreur d'attribution à la fin… mais chut pas eu courage de recommencer
@ brigitte celerier : l'art est aussi dans l'imperfection (sinon il serait industriel)...
Cela valait la peine de monter l'escalier...pour découvrir ce monde merveilleux de lumières.
Bravo pour la vidéo; aurais été bien en peine de bidouiller une telle chose.
Très belle exposition et dans tel lieu !
et sacré boulot de l'équipe de la mac'a
On sent une forte volonté de donner du sens, mais la création reste quand même bien enfermée dans l'esthétisme...
Les images animées sur la musique qui en accentue la force !! belle vidéo mais quel travail!! j'imagine Bravo le résultat est plus que bien
Sujet également très intéressant quand il y a beaucoup à dire
Aimerais voir
elle ferme le 27
Enregistrer un commentaire