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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, avril 13, 2016

Chercher nourritures

le printemps s'en vient
mon platane frémit vert
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m'en suis allée aux Halles, faute d'huile, de patates, et autres petites choses.
Une petite troupe attendait sur la place, suis passée, ne pouvais rien pour eux, pas même les emmener avec moi,
et m'en suis allée en fin d'après midi en quête de ce que devenait ici la nuit debout (très diurne) parce que m'en veux de ma réserve, voudrais y croire, ne pas craindre que cela reste (déjà pas mal, mais risque d'être démotivant) le plaisir de la parole libérée entre semblables, en l'absence du monde des travailleurs sans mots et encore davantage de toute cette jeunesse abandonnée dans les quartiers
Bien persuadée par contre que n'ai rien à proposer pour éviter cela.
Ai trouvé la place vivant doucement sous le soleil déclinant, et dix personnes dans un coin... allais m'en retourner, mais mon porte parole du premier soir m'a accrochée.. il était un peu tôt
Avons attendu un petit quart d'heures entre l’exubérance rouge d'un arbre au départ de la montée au rocher et les hurlements muets des gargouilles et peu à peu le groupe s'est constitué.
Des trucs fumeux, des trucs qui se mettent en place, des commissions qui s'inventent, quelques bien belles et intelligentes personnes  – Brigetoun qui apprend à ne pas rire en remuant les mains, qui écoute, grimace intérieurement, dresse l'oreille, aime bien, parfois, souvent.
Une bande de djeunes qui jouaient au foot et faisaient gueuler leur musique à moyenne distance.. et vers la fin un ballon est venu provoquer une réponse, un contact.. on verra... un groupe qui passait, se renseignait, a dit on reviendra et on en parlera.. on verra
des rendez-vous pris, une sauce qui prend doucement
toujours pas grand espoir en une influence quelconque de la chose, mais pourquoi pas – et l'ahurissement de la lettre envoyée aux Français par les jeunes Grecs qui admirent..

4 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

"Les hurlements muets des gargouilles" résument bien la situation, je le crains....

Brigetoun a dit…

si ça pouvait, un moment, mettre quelques passerelles entre intra muros et quartiers… déjà ça

Claudine a dit…

d'ici on espère aussi, ô combien !

Gérard a dit…

nuit debout....jour assis