Le ciel était bleu le
matin, puis parcouru de nuages bonhommes, joufflus et blancs, avant
de devenir de plus en plus nuageux... et j'avais prévu de vaquer –
ce qu'en gros j'ai fait – de juguler carcasse d'assez mauvaise
humeur, et de l'emmener sur la place un peu avant sept heures (dix
neuf heures, on dit) pour une partie de la nuit debout,
Et à cinq heures, pendant
que j'écoutais la lecture par Christine Jeanney et Guillaume Vissac
de passages de une armée d'amants, livre
de Juliana Spahr et David Buck, traduit par Philippe Aigrain,
dernière publication de publie.net
http://www.publie.net/nouveaute-une-armee-damants-de-juliana-spahr-david-buuck/
la pluie s'est mise brusquement à tomber et de grands grondements à
traverser le ciel..
et,
honte à moi, j'ai renoncé à la place, suis sans conscience…
giboulées
d'avril
le
soir vient en frissonnant
sous
un déluge
La pluie a cessé à six heures, ma volonté était en miettes, n'ai pas bougé. J'ai
honte.. un peu tard. Ne pas s’appesantir
6 commentaires:
Présence n'est pas conscience. ;-)
Absence n'est pas indifference
"Nuages bonhomme" si bien dit et ton idée reste belle
" Vous êtes pardonnée mon enfant"
Nous partîmes cinq cents et par un prompt renfort, sur la place, nous nous vîmes trois mille... adaptation libre.
si j'en crois le "il fait beau maintenant on vous attend" lu ce matin sur Facebook je n'étais pas la seule (mais je n'ai pas remis ma volonté en marche)
J'aurais surement fait comme toi...
..c'était la minute météo de Brigitte
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