flottent nuages
l'air tiède fouetté de
vent
jeux de lumière
m'en suis allée dans le
mitan de l'après-midi lire dans la salle d'attente de petit toubib
avant une visite,
dialogue, humours frères et renouvellement d'ordonnance.
En suis sortie vers sept
heures, au moment où le soleil jette son éclat en frisant le sol
rentrée faire cuire patate et morue, faire un tour rapide internet, et
repartir avec le petit sac pour état d'urgence (en oubliant mon
appareil photo) vers l'opéra pour une nouvelle tentative Donizetti
(Lucia di Lammermoor)
et une presque conversion,
par la grâce de mon humeur, sans doute un peu (miraculeusement,
compte tenu de mon rejet ou ennui déplaisir habituel, qui ne s'est
manifesté qu'épisodiquement) de la musique, de l'orchestre dirigé
par Roberto Rizzi-Brignoli, du choeur, de la distribution, plutôt
plus que moins, et surtout de Zuzana Markovà - remplaçant Julie
Fuchs qui a déclaré forfait, comme, dans la même sobre mise en
scène de Frédéric Bélier-Garcia, elle avait remplacé,
interprétant pour la première fois le rôle, Eglise Guttierez à
Marseille il y a un ou deux ans -, sa jeunesse, son charme, son jeu
et sa voix, malgré les abus de vocalises voulus par Donizetti...
aidé aussi parce que la
scène d'ouverture, le dynamisme, l'équilibre des voix et du choeur,
m'a séduite.. mais tout de même pauvre Arturo le mari qu'on tue et
ne pleure pas.
aimé Florian Sempey
(Enrico), bien aimé Alain Gabriel dans le petit rôle du veneur, Ugo
Guagliardo le chapelain, Maria Karall (Alisa), et la voix, sans trop
de trompette, de Jean-François Borras en Edgardo... le septuor du
premier acte, et bien sûr la scène de la folie.
ci-dessus photo, prise
lors de la générale, trouvée sur la page Facebook de l'Opéra en
cherchant, le matin à me motiver..
comme j'avais découvert
et regardé
une vidéo prise lors
d'une répétition
une vidéo publiée après
la pré-générale
et comme ce billet n'est
pas assez démesurément long, j'ajoute une vidéo bricolée dans la
soirée de lundi, mise en ligne ce matin avec grimace – arrête
c'est minable – et qui a été déjà vue, parfois, semble-t-il, d'un oeil bienveillant (merci aux aimables
passants)
6 commentaires:
La nuit est belle
merci pour votre indulgence
Ma vidéo préférée est la troisième... :-)
merci (favoritisme ?)
J'aime beaucoup les ombres portées et le tapis de galets...
Merci de ces partages !
Dans ton petit sac pour état d'urgence, j'aurais pensé que l'appareil photo avait la première place...hi hi.
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