ce matin encore départ le
long de la rue Joseph Vernet, vers le dentiste – un petit vent qui
poussait de fins nuages à travers le bleu.
Rue Saint Charles, une
machine, des ouvriers rigolards et la plaque miroitante du ciment
En revenant, longer
l'abstraction d'une tentative de plantation sur le ciment qui a
remplacé le jardin de l'ancienne école d'art, géométrie que
n'anime que la bonne santé de quelques mauvaises herbes…
mais à la place du beau
programme donné par Menahem Pressler, c'était un beau programme
donné par l'orchestre (que va-t-il devenir pendant les deux ans de
travaux ?) dirigé par Alexandre Myrat
avec en première partie
la symphonie n°41 «Jupiter» de Mozart ((je ne sais pas si c'était
moi, mais le charme n'a pas vraiment joué)
un entracte sur le balcon
surpeuplé
et le Stabat Mater de
Pergolèse, avec Magali Léger, soprano, et Aline Martin, mezzo,
aussi dissemblables que possible, et dont les voix se mariaient
merveilleusement bien..
6 commentaires:
L'herbe, plus forte que le béton...
Champagne, musique... on ne se refuse rien !
mais le champagne me disait simplement (ou ne disait pas mais poussait pour que je comprenne) je veux la place
les mauvaises herbes ont l'air d'avoir été plantées, organisées géométriquement et j'ai cru à une performance de paysagiste...***
C'est la grande vie !
Les mauvaises herbes ont souvent du bon. C'est la nature qui met son grain de sel partout. Heureusement.
Anna, ce que est régulier c'est ce qui est planté - les mauvaises herbes ce sont les quelques irrégularités bien vertes
En belle ordonnance. ...pourquoi pas
Enregistrer un commentaire