sous notre ciel qui a
retrouvé sa puissance
dans le début de la vraie
chaleur
celle dont j'aimais
qu'elle n'affecte pas, dans ma jeunesse de brindille, ma résistance
celle avec laquelle je
dois un peu pactiser avec dépit
m'en suis allée ce matin
vers un petit épicier, comme on disait en mon enfance, eux qui vendait
parfois des épices, mais pas forcément
sauf un peu de poivre dans
un petit flacon poussiéreux..
et comme l'est près de
Saint Didier
ai retrouvé la place, et
cet enclos autour de l'arbre
enclos banal, presque
négligeable, s'il n'obligeait pas à faire un grand détour
aussi grand qu'il l'est dans
sa splendeur l'arbre
enclos banal si je ne
frémissais à cette mise à l'écart de nos pas familiers
à ce qu'elle signifie sans
doute
puisque, pour leur bonne
santé, on les tue les arbres ces temps ci
et puis revenant
petite chose aux hanches
aigües, au dos rond, tremblante sur des échasses de faible hauteur
ai renoncé à passer
demain au point Off pour acheter les douze billets pour des spectacles que, en calculant
temps et distances, je suis arrivée à caser dans mon planning de
juillet, parce que les sept heures d'ambulation hier m'ont convaincue
que sur les soixante quatorze ans qui me guettent, tout près, il y
en a une, une seule, voudrais le croire, en trop... et que soutenir
le spectacle vivant à ma petite échelle sans en tirer un moment de
plaisir ou au moins une expérience c'est presque insultant
alors, comme je sais que
tenterai d'y ajouter, vaille que vaille, le temps de quelques mots
sur paumée (sans doute pas de lire par contre, autre chose que la
plaquette enfouie dans mon sac pour les files d'attente)
pour ne pas totalement me
désarmer, décide, en cette fin de journée, de persister, comme les
petites fleurs venues au bas des murs.
9 commentaires:
Ici, en Vendée, les roses trémières persistent un peu partout, et surtout en hauteur...
tiens un défaut d'Avignon auquel je n'avais pas pensé
n'y ai jamais vu de rose trémière et j'au toujours aimé ces fleurs pour leur air un peu idiot (fraternelles)
bons spectacles à vous !
Je tente de les acclimater en mon enclos, les roses trémières, mais toujours se refusent... Peut-être préfèrent-elles les bords de mer... mais la Mer est encore loin, d'Avignon comme d'Orléans. Un billet périmé.
où elles n'aiment que la Vendée - il y en avait dans le jardin de Cholet qui n'est pas près de la mer
Suffirait-il d'en semer?
semer ça dépasse mes ambitions et surtout compte tenu de la cour elles s'élèveraient si haut que ne pourraient supporter leur tête
Mais vous semez, votre blog en est l'illustration.
Dans le jardin de la Drôme elles masquées le tas de compost et je croyais quelles ne poussaient que sur des détritus....tu vois goûter je suis
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