jour de lumière et de
calme
en attendant, le soir,
de monter vers l'opéra
pour écouter Philippe Katerine, puisque j'avais repéré son passage
parmi les spectacles de variété ou d'«humour» qui ne me tentent
pas
et ma foi ce fut plaisir
curiosité aussi, de
découvrir (bon je suis petite vieille ignorante) en première partie
Nicolas Michaux, plaisir légèrement moindre parce qu'une habitude
de la scène encore récente, des chansons gentillettes, mais surtout
à partir de la troisième de la bonne musique,
ceci que j'avais écouté
avant de partir
un entracte un
poil longuet (même si un groupe de petits garçons, qui ensuite
reprendront en sourdine, des admirateurs de Katerine, étaient assez
réjouissants, spontanés et drôles sans excitation)
et puis près
de deux heures de Katerine, la gentillesse acide, le goût de
l'absurde, la provocation gentille, un agréable usage des blancs, et
un peu trop de goût pour la manipulation du public conquis, en le
provoquant avec une insistance un peu appuyée
une agréable
soirée (mais tout de même puisqu'il fallait qu'un week-end soit
consacré à Grignan, ne sais pas si je n'aurais pas préféré
sacrifier le spectacle des Halles vendredi et cette représentation
au programme de la semaine prochaine : la création de Haydn
vendredi, une pièce que je ne connais pas de Kateb Yacine samedi et
un concert Rameau dimanche après-midi... enfin tant pis)
10 commentaires:
Entre Philippe Katerine et Haydn, mon choix est fait : je réserve pour vendredi !
Ne connais pas Katherine. ...oh c'est grave docteur
En chanteur
soirée de rêve
en candeur.
Dominique, moi j'avais choisi les deux avec forte préférence pour la création mais ça va être billet jeté (m'en servirai de parade, y penser aux moments où dans la conversation familiale on abordera sujets dangereux, et du coup me taire, si j'en suis capable)
Arlette, pour moi c'était un nom et puis un bon souvenir de son passage dans la cour d'honneur (pas exactement même, public différent)
Pierre, une canadeur un peu "pipi caca" mais gentiment (les gosses étaient ravis)
J'aurais bien aimé être une petite souris cachée dans votre sac à main !
Claudine, vous auriez risqué des coups de pied (navrée à cette idée)
Philippe Katherine possède une vraie singularité artistique beaucoup moins artificielle qu'on ne pourrait le penser. Dans le privé,il est le compagnon de Julie Depardieu. Toujours intéressant et enrichissant d'être dans la zone de proximité du grand Gérard.
c'est bien pour cela que moi qui n'assiste jamais à un spectacle dit "variété" ou "humour" j'ai eu envie d'aller l'écouter
l'ai préféré dans la cour d'honneur parce qu'il s'adapte à son public et là il donnait un peu trop dans la demande de réactions de la salle (bien; mais ne pas en abuser)
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