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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, janvier 14, 2017

Paresse et musique

matinée sans grande volonté de sortir de la somnolence
un moment pour les réactions au débat de la veille, les agacements prévus (un format et une journaliste qui tuaient un rien la chose), un aller et retour vers les remparts pour jeter bocaux et papiers, sous un ciel bleu que les nuages commençaient, lentement, comme distraitement, à occuper,

et de longs moments à jouer les vaches regardant passer les trains devant les deux silhouettes blanches sur un énorme jouet hérissé.
Et puis, dans la nuit commençante, monter la rue Saint Etienne, s'en aller à l'opéra pour écouter notre orchestre, dirigé par Samuel Jean, avec Henri Demarquette, violoncelle, et Cordelia Palm, violon, dans un concert composé de
Aurora Austral de Benzecry (dont je n'avais jamais rien entendu)
le concerto pour violoncelle et orchestre en ut majeur n° 5 de Haydn
et après un entracte
le double cocerto pour violon, violoncelle et orchestre en la mineur, opus 102 de Brahms
Dans le creux de l'après-midi, au sein de ma douce morosité, pour le plaisir d'être déjà un peu dans la musique et en accord avec ce programme, j'avais ouvert YouTube, et trouvé un enregistrement de la pièce de Benzecry
pour entendre Henri Demarquette aucun enregistrement des concertos de Haydn et de Brahms mais ce mouvement d'une sonate de Brahms, avec François Dumont au piano
et pour notre premier violon, et soliste, Cordelia Palm un extrait du concerto pour violon n°1 de Saint-Saens
J'ai eu la surprise de goûter vraiment Aurora Austral qui, réverbérations, stridences, tempo devenait bien plus intéressant, construit que sur l'enregistrement.
Plaisir du concerto de Haydn (qu'il soit vraiment de lui ou non, je m'y suis carrée avec si délicieux sentiment de familiarité que j'ai failli piquer du nez deux fois pendant le mouvement lent)
et puis la richesse, la diaprure du concerto de Brahms, le charme lumineux du mouvement central, la joyeuse robustesse du rondo final (qu'ils ont bissé)
mon petit voisin (une dizaine d'années) était à bout de forces et de sagesse.. nous avons applaudi
et m'en suis revenue.

5 commentaires:

Claudine a dit…

Courage petit musicien

Dominique Hasselmann a dit…

Ce Benzecry, j'avoue ne pas connaître (mais la musique des cosmonautes dans l'espace était belle aussi)...

Brigetoun a dit…

je pourrais recopier comme mien vos mots; Dominique

jeandler a dit…

Live : la musique s'entend-t-elle aussi avec le regard ?

Brigetoun a dit…

avec l'air entre musicien et oreilles, et l'écoute des autres, un peu