matin charroi de linge,
épaule sciée, ville grise, air humide et frais, les pierres
laissent sortir petites herbes et plantes (hommage à celles de Piero
Cohen Hadria http://www.pendantleweekend.net/2017/02/un-deux-338/)
et de sourires reçus au passage
lectures, vie qui coule
et pour toi Paumée
recours encore une fois aux cosaques des frontières
Au mitan de
la vie
elle est là, superbe,
épanouie, un peu froissée déjà
elle est là, dans la
gloire de ses beautés passées, de sa beauté arrivée à sa
plénitude
elle est là, inconsciente
de sa déchéance proche
visage ému,
jupon fripé,
sang sous la peau
rose délicat,
parfum discret
et insistant,
ouverte,
secrète,
comme naïve,
neuve et surprise,
avec sa science,
son habituelle
coquette rouerie,
son éternelle
indifférence,
son assurance
et sa réserve,
ce qu'elle cache
qui est peut-être
perte de l'espoir,
ou résignation
elle est là parmi les
fleurs de son jardin,
dans un fauteuil d'osier,
charmante, exaspérante
et penchés vers elle
on ne peut que l'aimer.
4 commentaires:
Mais alors, cela fait deux Cosaques, plus votre Barbusse (barbant !), plus votre blog : et vous disiez que vous vous posiez des questions... ?
chut : c'est sur le temps passé à lire sur les blogs que me posais des questions - me laisse envahir même si souvent ça vaut la peine
De ci de là je lis et relis et suis admirative Merci à Toi
j'aimerais tant pouvoir dessiner la rose à ce moment-là de sa vie (déjà que dessiner une rose relève de l'exploit).
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