ciel blanc et neutre,
absent, sur la ville
journée entre pensées
effilochées et activités (du genre on n'en prend conscience qu'en
leur absence)
et plaisir de rectifier un
peu tenue et de m'en aller dans la nuit vers l'opéra pour le plaisir
de la musique de chambre, pour le quatuor Ebène, sa jeunesse encore,
et sa musicalité dans
le quatuor à cordes n°15
en ré mineur de Mozart, KV 421 (l'un des quatuors dédié à Haydn –
1783)
le court quatuor à
cordes n°11 en fa mineur de Beethoven, opus 95 – (composé de 1810
à 1814) avec la belle et puissante entrée à l'unisson...
le beau quatuor à cordes
en fa majeur de Ravel (le charme un peu précieux du premier
mouvement, les fantaisies heureuses du second, la langueur du 3ème
intitulé très lent l'esprit et la vivacité du final
et parce que n'ai trouvé
aucune de ces oeuvres chez YouTube,
un Beethoven qui n'était
pas au programme, plus tardif, en chemin, celui du quatuor opus 130
et parce que le quatuor
Ebène c'est aussi cela, Brazil avec Stacey Kent
mais j'ai préféré les
deux interprétations de thèmes de Miles Davis données en bis
(quand les violons sont violons mais aussi banjo et, pour le premier, saxo de belle tenue)
retour, manteau ouvert.
6 commentaires:
Charme de la musique de ce quatuor, Merci de le partager ici pour nous entraîner dans leur fantaisie !
Toujours un plaisir pour s'évader
en très bonne compagnie (compositeurs, interprètes, et puis le public réduit aux amateurs les plus acharnés de musique de chambre ce qui fait qu'on se retrouve presque comme en famille - sourire)
Avec de la musique , le monde devient beau.
Ravel, toujours le ravissement...
même en sa jeunesse (époque du quatuor)
les deux autres étaient pas mal non plus
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