Ce mercredi matin le sol
était encore humide de la pluie nocturne et le ciel gris avec des
transparences légères, quand m'en suis allée couffin en main pour
un petit marché et nez sur vitrines pour la recherche d'un cadeau
pour mon lozérien, dans mes moyens, adapté à sa vie et je l'espère
à sa taille.
Je continue à faire le
vide autour de moi et j'avais tous les vendeurs pour moi, presque
navrée de leur demander si peu.
En sortant ai vu le
printemps s'implanter dans des bacs grâce à l'humain et un regain
de bleu passager traverser un toit absent... ai trouvé je l'espère
le cadeau souhaité et regagné l'antre.
Le temps ne s'est pas
vraiment amélioré, sans être violemment hostile, en brouillade
assortie à mon immeuble, et dans cet entre deux entre deux
rencontres familiales ai ressorti pour les utiliser, comme pouvais,
les piètres images d'une visite qui fut agréable.
Dans l'après midi de
vendredi dernier (oui, je crois, vendredi) donc, nous, les deux
soeurs, avons quitté le jardin pour aller - pendant que les enfants
et leurs mères étaient à la plage ou occupés - de l'autre côté
de la rade,
à la Villa Tamaris
http://www.villatamaris.fr/page/presentation
pour le plaisir du lieu, des grandes pièces désertes ou presque
(totalement la plupart du temps, étions dix visiteurs sur les 4
étages) dans la lumière de la mer et pour découvrir les
expositions en cours, qui étaient quatre (commissaire Robert
Bonaccorsi)
Au niveau de l'entrée
l'un de nos deux préférés : Vincent Muraour (Six Fours les plages
56 ans) - ce sont les paysages, que personnellement j'ai aimé ou
beaucoup ou assez peu leur trouvant un caractère un peu trop
vaporeux (mais beau coloriste) et surtout des personnages,
s'effaçant, étrangement présents, avec, dans la dernière salle un
cycle autour de Pasolini son site http://vincentmuraour.wix.com/
Sommes descendues ensuite
au sous-sol pour découvrir les oeuvres que Gaëlle Chotard (Paris 44
ans) a regroupé sous le titre d'Interstices, entrelacs de fils
métalliques ou de coton, miroirs, dessins, crayons ou encres,
parfois en collaboration avec d'autres artistes (l'ai aimé, ma soeur
moins) http://gaelle.chotard.free.fr
Remontées jusqu'au premier étage pour flâner, s'arrêter, entre les dessins et
peintures, la fausse naïveté, la causticité de Constantin Hahm
(allemand installé à Châtillon sur Loire 72 ans)
http://constantinhahm.com/
Et puis le deuxième étage
et les combles, occupés (mon premier abord recul, en débarquant dans
la première salle, et puis intérêt et puis davantage) par Thomas
Dreyfuss (Gentilly 43 ans) http://www.thomasdreyfuss.com
de grands panneaux, des portraits, des aquarelles, des dessins, sans
recherche de la séduction immédiate, ou pas toujours, le monde
qu'il observe, une exactitude qui passe aussi par l'introduction de
mythes, symboles, incongruités apparentes, parfois, … le mieux est
de regarder mes photos et surtout sans doute celles de son site. (et
pour en parler ai repris humblement ou paresseusement un passage d'un
article
http://imago.blog.lemonde.fr/2016/09/25/thomas-dreyfuss-pourvu-que-jarrive-quelque-part/)
pour en parler, puisque
j'ai repris les photos, ratées ou non que j'ai ramenées, et que
c'est en les enregistrant pour ma mémoire que m'est venue l'idée de
bricoler une vidéo et de la poser ici.
6 commentaires:
Bravo j'attendais ton reportage le lieu est si agréable je n'ai pu y aller et merci pour les renvois et la vidéo tu es champion je n'ai pas ta patience
Belle expo qui ne vous a pas laissée en rade... ;-)
Un temps de saison électorale, soufflant le chaud et le froid.
Arlette, toujours un plaisir et là vraiment les expositions étaient de qualité (et différentes)
Dominique non ce sont bornées à nous amener à contourner la rade
Pierre oui, pas bon pour la santé physique et mentale ce temps
J'aime beaucoup les vidéos que tu bricoles à partir de tes photos. Je ne sais pas faire.
facile à mon stade bricolage non appliqué avec iMovie sur les macs, on tâtonne comme moi ou on essaie de comprendre et suivre les instructions
Enregistrer un commentaire