en changeant les draps, en
vaquant, longues pauses méditatives... programme de la journée...
flou... internet flou... et d'ailleurs quelle importance... et place
de Brigetoun sur internet et d'ailleurs dans la vie... quelle
nécessité... pas trouvé réponse depuis plus de soixante ans et
première interrogation..., enfin en gros et puis freinage puisque
les conclusions pouvant se dessiner n'étaient pas envisageables avec
si piètre volonté...
charroi, armée d'un
sourire distrait, sous ciel changeant, de lumière franche en
luminosité tamisée, dans un air qui n'est plus qu'agréablement
tiède...
flotter à la surface du
jour, entre introspection et aboulie, émerger au bruit de l'orage,
reprendre fil du jour mais sans grand intérêt pour paumée, et
recourir à un petit texte publié par les cosaques des frontières,
http://lescosaquesdesfrontieres.com
Noir strié
de lumières bleues
Sommes devant
la nuit sur une terre bouleversée, bosselée.
Une terre
pauvre où s'accrochent des plantes sauvages et broussailleuses qui
ont perdu dans le froid nocturne l'odeur qu'elles exhalent au soleil.
Sommes dans la
nuit peuplée de choses indistinctes que devinons hostiles, de
petites branches crochues, de pierres indécelables qui sont pièges
pour la marche.
Sommes
paralysés par le froid glacial et la crainte devant l'inconnu.
Mais quand
l'espoir tremblant nous fait lever les yeux, il y a le souvenir bleu,
vif, mouvant, de la vie, qui file secouant les fusées sombres, une
espérance entêtée qui attend que nous nous lancions à sa suite.
Les ajoncs
cachent dans le noir la splendeur jaune qui éclatait au soleil, et
leurs épines, avec les buissons et les plages d'un vert tendre de
l'herbe jeune, mais un reflet souvenir laisse des traces dans le bleu
mouvant que suivons de notre désir.
Et y cédant nous
réalisons que c'est illusion née de la nuit où nous plongeons,
puisque ce mouvement bleu c'est nous qui le créons en vivant (et
ici, en l'occurrence en roulant ou marchant vivement dans un monde
aimé).
8 commentaires:
train de nuit
oui, de crépuscule..
l'orage fait toujours du bien en passant...
il a rendu très pieux mon hortensia dont les têtes trop lourdes se sont inclinées jusqu'à toucher le sol et restent en ce recueillement
Texte coloré où le bleu de l'espérance domine.
La déshérence n'est pas une position confortable. Redresser la barre, le vent en poupe.
Jaime bien les textes que tu reprends et meme si lus toujours interessants
grand merci pour l'indulgence... suis pas très branchée paumée en ce moment
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