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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, juin 02, 2017

Méditation, sourire distrait, orage et cosaques

en changeant les draps, en vaquant, longues pauses méditatives... programme de la journée... flou... internet flou... et d'ailleurs quelle importance... et place de Brigetoun sur internet et d'ailleurs dans la vie... quelle nécessité... pas trouvé réponse depuis plus de soixante ans et première interrogation..., enfin en gros et puis freinage puisque les conclusions pouvant se dessiner n'étaient pas envisageables avec si piètre volonté...
charroi, armée d'un sourire distrait, sous ciel changeant, de lumière franche en luminosité tamisée, dans un air qui n'est plus qu'agréablement tiède...
flotter à la surface du jour, entre introspection et aboulie, émerger au bruit de l'orage, reprendre fil du jour mais sans grand intérêt pour paumée, et recourir à un petit texte publié par les cosaques des frontières, http://lescosaquesdesfrontieres.com
Noir strié de lumières bleues
Sommes devant la nuit sur une terre bouleversée, bosselée.
Une terre pauvre où s'accrochent des plantes sauvages et broussailleuses qui ont perdu dans le froid nocturne l'odeur qu'elles exhalent au soleil.
Sommes dans la nuit peuplée de choses indistinctes que devinons hostiles, de petites branches crochues, de pierres indécelables qui sont pièges pour la marche.
Sommes paralysés par le froid glacial et la crainte devant l'inconnu.
Mais quand l'espoir tremblant nous fait lever les yeux, il y a le souvenir bleu, vif, mouvant, de la vie, qui file secouant les fusées sombres, une espérance entêtée qui attend que nous nous lancions à sa suite.
Les ajoncs cachent dans le noir la splendeur jaune qui éclatait au soleil, et leurs épines, avec les buissons et les plages d'un vert tendre de l'herbe jeune, mais un reflet souvenir laisse des traces dans le bleu mouvant que suivons de notre désir.
Et y cédant nous réalisons que c'est illusion née de la nuit où nous plongeons, puisque ce mouvement bleu c'est nous qui le créons en vivant (et ici, en l'occurrence en roulant ou marchant vivement dans un monde aimé). 

8 commentaires:

Claudine a dit…

train de nuit

Brigetoun a dit…

oui, de crépuscule..

Dominique Hasselmann a dit…

l'orage fait toujours du bien en passant...

Brigetoun a dit…

il a rendu très pieux mon hortensia dont les têtes trop lourdes se sont inclinées jusqu'à toucher le sol et restent en ce recueillement

Godart a dit…

Texte coloré où le bleu de l'espérance domine.

jeandler a dit…

La déshérence n'est pas une position confortable. Redresser la barre, le vent en poupe.

arlette a dit…

Jaime bien les textes que tu reprends et meme si lus toujours interessants

Brigetoun a dit…

grand merci pour l'indulgence... suis pas très branchée paumée en ce moment