mardi
extérieur
dans la
lumière douce
la brume en
moi
lendemain le
ciel
en caprices
et l'air frais
me voulais
sage
la brève
jubilation
de ne pas
l'avoir été
et puis finir
de mettre des mots (trop, tenter de limer avec plus ou moins de
justesse) sur les trois personnages qui se dessinaient depuis la
vidéo https://youtu.be/Qt7YYJboZrs
et le billet de François Bon
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4423
donnant consignes pour le second volet de l'atelier d'été du tiers.livre
ce qui a donné
ceci (lire, c'est forcément plus brefs ces triptyques, les premiers
– onze ce jeudi matin – les envois sur
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4422
La voix enregistrée annonce la station où selon le chauffeur du bus je dois descendre. La nuque sous chignon croulant de la femme assise juste un peu devant moi se dresse, elle pivote sur son siège, ses jambes sont de grosses gourdes violacées, mes yeux imaginent leur douleur, font honte à ma crispation panique. Je suis ses trois pas trébuchant vers la porte en tentant un sourire qui laisse insensible la sérénité de son beau visage nu, mon regard guette l'arrêt, parallèle à son attente lasse.
Nous descendons presque sur les pieds d'un homme assis sur un banc abrité sous un micocoulier, un complet usé porté avec une dignité qui parle des Aurès et ce visage d'ancien, sec et doux, humble et fier, qui me donne envie, malgré mon âge, de l'appeler oncle avec déférence, des yeux où dort une lumière, venue peut-être du livre auquel il retourne, un livre de poche, quel ?, pour user les heures ou un peu plus.
Avance vite vers mon rendez-vous, en suivant trois croupes, trois crinières et trois rires, avec l'effarement de ma génération devant la joyeuse arrogance des deux fesses chaloupant gaiment dans un minuscule short découvrant les fortes cuisses de celle qui monopolise la parole. En les dépassant, attendrissement dans la vision furtive des traces d'enfance du visage et le petit animal que je crois deviner derrière les yeux très fardés.
Et
puis, l'appareil un rien trop cher, un rien trop important pour mes
poches et mon fond de sac, et nettement trop compliqué pour moi
(vais devoir être scolaire et appliquée) ayant une batterie bien
chargée faire quelques tentatives...
Petits
orages venant et repartant, dix degrés perdus et une nuit
délicieusement fraîche
Jeudi
retour au j'aime pas Brigetoun et tranquillement
vaquer
dans l'antre, céder un peu à la somnolence, jouir des passages de
lumière sans chaleur agressive, laisser l'esprit papillonner,
lire, relire au grès de ma fantaisie, en piochant dans les tas de
livres, revenir encombrer internet.
8 commentaires:
Les photos sont belles.
Je crois voir ma cadette dans votre portrait.
Belles promesses de clichés et recommencement !
L'absence n'aura pas duré longtemps et vous aurez changé d'appareil photo : tout va bien !
Claudine, Marie Christine merci pour votre fidélité
Dominique merci et pour le reste je croise les doigts (et vais essayer que l'appareil et moi nous nous apprivoisions)
Fort bien, vous vous apprivoisâtes.
Pierre, à peine.. j'ai commencé à lire les explications sur le site d'informations de Sony hier soir... et vas mettre du temps à assimiler les réglages possibles, comme à trouver comment le balader avec moi sans gêne
C'est toujours un moment difficile un nouvel ami et puis les automatismes reviennent va à l'essentiel les notices offrent trop de possibilités inutiles
Arlette e ne suis que trop persuadée de ça !
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