Désolée je continue...
ancre mes souvenirs, ce qui déjà ne s'est pas évaporé, et pour
revenir à la collection d'Agnès B (avant les deux dernières
expositions chez Lambert, celles que venais voir et qui étaient en
fin de trajet, quand n'avais plus beaucoup de force, les pieds
douloureux et surtout guère plus de temps) je vais parcourir à
grands pas, laissant de côté fortes ou belles, ou fortes et belles,
choses, et repartir du bas du petit escalier, de la grande vitre sur
la rue, du nouveau petit atelier pour enfants face à moi, de la
guitare de Shepard Fairey https://obeygiant.com
(l'homme de l'affiche d'Obama) et
http://www.street-art-avenue.com/biographie-shepard-fairey-obey-giant
pour entrer dans la grande
salle de l'aile, ouverte sur la cour, les tortillons de Miroslav
Barka, en passant à côté des deux objets-sculptures de Bäst
http://www.dontpaniconline.com/magazine/arts/bst
(du moins je suppose), pour les lignes qui parcourent depuis des
années Bästle mur, me vient le nom de Sol Lewitt, mais je n'en suis
pas du tout sûre et je ne retrouve pas le renseignement...
en haut du petit pan
incliné de bois verni, avant de tourner vers la salle carrée sans
fenêtre, un petit dessin de Jen Cri
http://europe.agnesb.com/fr/bside/section/chez-nous/activites/zulipa-de-jen-cri
et trouver, en entrant,
sur le mur près duquel on débouche, une série de photos de Brassaï
(les formidables graffitis) et Helen Levitt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Helen_Levitt
une grande table centrale
dédiée à des photos d'Edo Bertoglio
https://fr.wikipedia.org/wiki/Edo_Bertoglio
de grapheurs et autres
le mur mitoyen de la
galerie que l'on vient de quitter porte lui de grandes photos comme
celle-ci, prise à Vienne je crois, de L'Atlas
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Atlas
et au milieu du noir et
blanc qui domine, sur le mur du fond, la presque parfaite blancheur
de la palissade blanche de
Raymond Hains (lui, comme Brassaï, le connaissais tout de même,
mais pour mémoire https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Hains)
J'ai
dit à grand pas, alors, en façade sur le boulevard, dans la
première des salles et la peinture ? et
toujours dans le monde
du street-art, entre autres, Futura 2000 - aime guère, personnellement
http://www.galeriegz.fr/Futura-2000 - et la grouillance à laquelle suis plus sensible de "Enter the Dragon" de JonOne
http://jonone.com/
Dans
la suivante, où les toiles sont plus nombreuses, deux ou trois
oeuvres, pour mon plaisir, de Simon Hantaï (il me semble me souvenir
qu'outre la grande et la collecte de couleurs il y en a un tout
petit)
et,
dans la suivante, je crois, mais ne suis plus très sûre, l'ensemble
de Cyprien Chabert que je découvrais (et je suis assez séduite par
ceci, trouvé en cherchant un lien
http://www.connaissancedelart.com/bibliotheque/BrochureChabert.pdf)
à
côté d'un panneau et d'un stabile de Calder, salués avec amitié
(je me permets)
Dans
la même salle je crois, à côté de la fenêtre et près de la
porte vers la suivante, la surprise (pour moi en tout cas) de la
presque icône de Sir Cecil Beaton
Parmi
les «magiciens» Mona Hatoum (m'intéresse toujours) avec, posé sur
un bloc au centre, un keffieh noir et blanc d'où dépassent quelques
mèches
bloc
que l'on voit ici comme la photographe agacée de ne pouvoir, malgré
quatre tentatives, déplacements, éviter d'entrer dans l'oeuvre
d'Alighiero Boetti (très belle, sans guère de rapport avec ce que
capte la photo, grande surface brune aux lettres et apostrophes or
mat, tant pis la garde, je ne me demande pas si c'est narcissisme, je
veux croire que c'est pour marquer le goût que j'ai pour lui et
davantage pour ces tableaux que pour les cartes
http://www.fondazioneboetti.it/)
Un ensemble que j'aime, les deux grands panneaux venus d'Hill Korwa
http://hill-korwa.blogspot.fr/
voisinant avec des oeuvres de même taille de Chano Devi (monde et
dieux en rondeurs souple, acrylique et bouse de vache sur papier)
http://chano-devi.blogspot.fr/
Dans
la section et la politique ?
plus intéressée par l'accrochage, les voisinages que par les noms des
auteurs quand il y en avait
tout
de même noté à nouveau la présence de Raymond Hains,
constaté
une fois de plus qu'il était curieusement presque impossible de
capter passablement les photos de Louis Jammes, mais qu'elles me
fascinaient toujours
http://www.rabouanmoussion.com/louis-jammes-expo-fr/
et
puis, à gauche d'Arrabal ce fort slogan qui m'a tant réjouie que
j'ai noté de façon totalement illisible le nom de l'auteur.
Dans
la dernière salle, presque un couloir ramenant vers la cour, face à
une série de portraits d'anciens révérés par Agnès B
En face, pour
ouvrir le petit chapitre cosmologique avec deux photographies (je
crois) de Pierre Comte http://www.pierre-comte.com/
à côté de l'éclair de Hugues Reip
http://www.huguesreip.com/situg3/03.05.oeuvres2005.2007.html
avec,
dans la salle suivante, au centre d'un accrochage, trois dessins de David Lynch.
Pour
finir (en ce qui me concerne... et, même si j'avais des pieds
râleurs et si ma montre me disait qu'il ne me restait plus beaucoup
de temps pour les deux expositions que j'étais venue voir, je me
disais que ça ne devait pas faire 400 oeuvres...) un beau petit
tableau de Cyprien Gaillard (ne connaissais pas et ce qui est dit sur
https://www.bugadacargnel.com/fr/artists/6564-cyprien-gaillard
me donne envie d'en savoir plus)
un
Pierre Boroglio face (si me souviens bien) au Pierre Klossowski
dernière
oeuvre vue avant de quitter l'Hôtel de Caumont, pour passer dans le
cube de béton charnière avec l'hôtel de Montfaucon, l'ancienne
école d'art, où m'attendaient les expositions Anselm Kiefer et
Keith Haring, cube dans lequel j'aurais dû emprunter l'escalier, je
le découvre maintenant, pour descendre au sous-sol et voir la suite
de la sélection dans la collection d'Agnès B … et ma foi j'y
retournerai, traversant tout ceci vivement, pour en arriver à ce
qu'annonce l'article d'Inferno Magazine
https://inferno-magazine.com/2017/07/08/collection-lambert-4-expositions-pour-feter-avignon/
l’exposition au
sous-sol... Jean-Michel Basquiat dont on voit des toiles rarement exposées. Il y
a évidemment Robert Mapplethorpe, Andy Wahrol, Patty Smith qui sont
les chouchoux de l’une et de l’autre (Agnès B et Lambert)… La série de photos de
Pierre Molinier dans la section « b your self » sont très
émouvantes, la quantité ici exposée confirme la force et
l’étrangeté du personnage… Elles ont aussi toute leur place
avec les œuvres de Brassaï, Krull et Arbus qui sont apposées à
coté des photos de Nan Goldin, avec une série des années 1991 tout
à fait étonnantes... des films de
Denis Hooper… l’exposition se termine par une photo de Mick
Jagger sur une moto, vrombissante...
Pour
le moment, ayant préparé ceci, comme l'après-midi approchait de sa
fin, j'ai laissé le fichier en plan, ai pris mon couffin et suis
allée dans le soleil et la température devenue humaine (quoique...)
vers
le marché des producteurs au bord du Rhône, en quête de quelques
tomates, courgettes, patates.... plus
un gros pot de confiture
8 commentaires:
oublié d'indiquer la provenance du commentaire plus haut !
de la peinture et de la photo aux couleurs des tomates : beau parcours !
Normal que Molinier demeure caché au sous-sol, ce sera peut-être pour une autre fois...
Mona Hatoum, vu son expo au Centre Pompidou : une imagination vraiment "installée" !
Dominique, Mona Hatoum installée et consacrée (presque institutionalisée)
C'est beau, plein de choses à regarder !
merci d'en avoir la patience (suite presque pire)
Après un tel parcours, cela méritait bien quelque réconfort.
Merci. Comme si nous y étions.
Copieux mais digeste avec tant de beauté et de créativité.
et ce n'est pas fini ...
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