Matin bonnes vieilles
douleurs... évacuer les projets assez vagues de sorties pour les
journées du patrimoine (une chose surtout m'aurait tentée, visiter
les bains Pommer dont j'avais vu des images sur le blog de Michel
Benoît
http://avignon.midiblogs.com/archive/2017/04/30/vesito-i-ban-pommer-1-868253.html
et suivants, récemment achetés par la ville mais il n'y avait que
six visites prévues pendant les deux jours et quand l'ai découvert
les réservations étaient closes), sortir les trois premiers
chandails trouvés dans une housse, ranger dans un bac les robes les
plus légères, quelques tee-shirts à manches courtes, repasser six
bidules et puis lire un article passionnant dans le Monde
Diplomatique sur le Rojava et la situation plus complexe que nous ne
le devinons d'après ce qui nous est donné en pâture entre les
différents partis en Syrie (y compris entre les kurdes... j'étais
un peu étonnée qu'on en parle comme d'un bloc, ce qui n'est pas) et
un non moins intéressant dans Alternatives Economiques sur les
raisons de l'avance de l'économie allemande, avant de sombrer en
lourde sieste.
Mais comme ce qui me reste
de lumière vers quatre heures en haut de mon mur m'appelait, comme
pensais que n'aurais pas, même si ma consommation baisse, assez de
cigares pour deux jours, m'en suis allée... ai failli renoncer parce
que c'était braderie dans la rue Joseph Vernet et la rue Saint
Agricol, avec une foule supérieure à celle des couloirs du métro
Châtelet à sept heures du soir, qui entravait mon avancée que
j'aurais voulue rapide et dégagée (ne pas être tentée... ou
regretter de ne le pouvoir actuellement).
En ai émergé dans les
derniers mètres de Saint Agricol au niveau de la petite rue menant
au palais du Roure, me suis souvenue qu'il rouvrait après plusieurs
années de travaux
http://www.avignon-tourisme.com/monuments-et-patrimoine-culturel/version-ot-avignon/avignon/fiche-PCUPAC084CDT0000345-1.html
ai fait ausculter mon sac
en saluant les cloches (la clarté des murs m'a fait croire qu'elles
n'étaient pas toutes revenues),les trois musiciens et leur auditoire
ai poussé la porte et
sans prendre la documentation offerte (je ne sais pas pourquoi je ne
suis jamais très à mon aise là... sans raison) ai grimpé
l'escalier
et fait, en compagnie
moyennement importante, le tour des salons du premier étage, en
captant quelques détails que je pose ici..
sortie par l'arrière, à
côté de la préfecture, bureau de tabac, et puisque c'était sur
mon chemin de retour si je voulais éviter la foule acheteuse,
ai
fait un petit tour par la maison de Jean Vilar,
découvrant que
l'installation de Katie Mitchell Five truths autour
d'Ophélie et des mises en scène d'Artaud, Brecht, Brook, Grotowski
et Stanislavski,
http://maisonjeanvilar.org/public/03_activites/expositions/anterieures/expos_2017/five-truths/index.html
que n'avais pas trouvé le temps (idiot, c'est très bref, enfin
assez) de voir pendant le festival était toujours ouverte... alors
seule (avec quelques brèves incursions négligeables) entre les
différents écrans et les sons ai passé un très beau moment, dont
aucune photo ne saurait donner idée
6 commentaires:
Beau palais
Merci pour le poète
Tes pas au hasard sont toujours bien dirigés Merci me semble connaître le Palais et son mobilier
se veut quintessence de la Provence
Une visite vivante de lieux d'un monde passé et désormais illusoire. Merci. C'est superbe.
- Palais du Roure : méritait ces travaux !!!
- Maison de Jean Vilar : il aimait aussi l'eau de Sète qu'il surplombe...
(- "Le Monde diplomatique ": lire aussi l'article précis d'Olivier Cyran sur le "modèle allemand" dont on nous rebat les oreilles...).
pour Vilar il l'aimait d'autant plus qu'il en est un des beaux enfants (avec Brassens et Di Rosa)
oui pour l'article d'Olivier Cyran mais celui d'Alternatives économiques est plus fouillé
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