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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, octobre 30, 2017

Flux

passent voitures
court au ciel un voile blanc
coule le fleuve
les feuilles blotties
une vieille vacille
dans le lit du vent

abandonne, se rencogne, écoute le flot du monde, la sentimentalité futile d'être éphémère et la brutalité fardée ou franche mais constante du fort, le moralisme en troupeau et les faux-semblants, la transparence obligatoire et les détournements de mots, la sincérité exigée et le travestissement du réel... se réfugie, se berce dans l'idée du rien, ou du tout petit insignifiant.

8 commentaires:

Claudine a dit…

Oh oui ce vent incroyable qui secoue les géants cyprès sur fond bleu blanc filandreux

Dominique Hasselmann a dit…

ces feuilles rassemblées, comme volontairement, belle image du "blotissement" (à loyer modéré)...

Brigetoun a dit…

le vent est un grand rateau

arlette a dit…

Oh!!! Une méditation matinale bien sombre que les feuilles folettes vont éparpiller

Godart a dit…

Si les feuilles mortes se ramassent à la pelle, vos pensées philosophiques sont bien vivantes.

Brigetoun a dit…

Arlette, j'ai un fond sombre sais-tu, ce qui permet d'aimer chaque éclat de lumière

jeandler a dit…

Après le flux, le reflux. Balancement des marées. La plage rendue au sable.

Brigetoun a dit…

quand un fleuve a un reflux (si c'est possible) c'est grave
pour le fleuve des voitures c'est plus fréquent (sourire)