passent
voitures
court au ciel
un voile blanc
coule le
fleuve
les feuilles
blotties
une vieille
vacille
dans le lit
du vent
abandonne, se
rencogne, écoute le flot du monde, la sentimentalité futile d'être
éphémère et la brutalité fardée ou franche mais constante du
fort, le moralisme en troupeau et les faux-semblants, la transparence
obligatoire et les détournements de mots, la sincérité exigée et
le travestissement du réel... se réfugie, se berce dans l'idée du
rien, ou du tout petit insignifiant.
8 commentaires:
Oh oui ce vent incroyable qui secoue les géants cyprès sur fond bleu blanc filandreux
ces feuilles rassemblées, comme volontairement, belle image du "blotissement" (à loyer modéré)...
le vent est un grand rateau
Oh!!! Une méditation matinale bien sombre que les feuilles folettes vont éparpiller
Si les feuilles mortes se ramassent à la pelle, vos pensées philosophiques sont bien vivantes.
Arlette, j'ai un fond sombre sais-tu, ce qui permet d'aimer chaque éclat de lumière
Après le flux, le reflux. Balancement des marées. La plage rendue au sable.
quand un fleuve a un reflux (si c'est possible) c'est grave
pour le fleuve des voitures c'est plus fréquent (sourire)
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