les arbres
boules
isolés en
rangs sages
se saluent de
loin
prisonniers
et impuissants
à s'unir
pour se blottir
le tarmac
blessé
que le givre
va blanchir
souffre en
silence
et je me
navre pour ceux
dont il est
la demeure
une aboulie,
une envie de dormir
lire ce qu'ont
écrit les premiers participants au #3 de l'atelier d'hiver de
François Bon http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4737
sur leur façon de «faire»
lire ce
qu'écrivent Pierre Ménard
http://liminaire.fr/journal-1/article/jusqu-ou-peut-on-aller-plus-loin
(très beau) et Anne Savelli
http://fenetresopenspace.blogspot.fr/2018/02/semaine-8-ranger-deranger-nouer-denouer.html
sur tout et tout ce qu'ils font
et être dans
le sentiment de ma vie où n'ai rien fait, vraiment, en bien ou en
mal, ni pour créer – ça ça m'est étranger – ni pour aider ou
agir sur les autres...
Le soleil à
midi a caressé le mur du fond, y ouvrant un grand triangle d'or
doux.
3 commentaires:
Et Paumée qui nous a maintenu la tête hors de l'eau par la force de sa phrase quotidienne
Belle photo que la première.
Quant aux comparaisons avec les autres, suivez votre chemin ! :-)
ce n'est pas comparaison Dominique, c'est admiration un rien paralysante - la plus paralysante étant le modèle et la certitude qu'écrire ou faire, je n'y mets pas autant (me l'interdis)
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