Me suis réveillée en
pensant que le soir c'était je-ne-savais-plus-quoi à l'opéra et
qu'il ne saurait être question d'un renoncement – ai sorti, pour
me motiver, tenue potable à mon niveau dans ce qui ne demandait pas
d'intervention, puisque j'étais, ce matin, dans une forme
remarquable pour les maladresses, les sottises et que la mise en
train matinale a duré trois bon quart d'heures de plus que
d'habitude.
J'ai terminé, comme le peux, ma contribution à l'atelier sur les portraits de Liminaire et, un peu avant midi, parce que je passais devant le tiroir où dorment les billets, ai pensé à sortir celui du jour, pour constater que je me trompais et que ce n'était pas vingt heures trente mais dix-sept heures (et donc navette à 16 heures)
J'ai terminé, comme le peux, ma contribution à l'atelier sur les portraits de Liminaire et, un peu avant midi, parce que je passais devant le tiroir où dorment les billets, ai pensé à sortir celui du jour, pour constater que je me trompais et que ce n'était pas vingt heures trente mais dix-sept heures (et donc navette à 16 heures)
au rangé la petite veste,
sorti un chandail un peu plus épais, simplifié la cuisine et me
suis mise à table au moment où le ciel, bleu une heure plus tôt,
se répandait avec fracas sur les dalles de la cour.
Départ, entre belles
batailles dans le ciel sur le Rône et superbes édifices baroques de nuages sur l'intérieur, en manque de sieste, mais en me disant, la musique
me réveillera
vers l'opéra Confluence pour assister à Bienvenue à Galatha, un spectacle des Clés de l'écoute, commande de l'Orchestre de Paris, à partir des danses de Galatha de Kodaly
vers l'opéra Confluence pour assister à Bienvenue à Galatha, un spectacle des Clés de l'écoute, commande de l'Orchestre de Paris, à partir des danses de Galatha de Kodaly
le teaser, trouvé pendant
que mes pâtes cuisaient
et la
présentation sur le site de l'opéra
Les Danses de Galanta
sont à Kodaly ce que Les Danses Hongroises sont à Brahms : des
musiques vivantes, profondes et passionnées surgissant des souvenirs
de Zoltan. Galanta fut le village où il passa son enfance. Il y vit
ses premiers émois musicaux chez un jeune ami tzigane chez qui la
musique rythme les joies et tristesses de la vie. Bienvenue à
Galanta propose un voyage de village en village sur les pas de Kodály
devenu grand compositeur qui décide de partir à la recherche de
l’âme tzigane des contrées hongroises.
En
fait nous étions peu nombreux, et c'était un petit spectacle
sympathique, avec une superbe ouverture (admiré l'éloquence des
gestes du chef d'orchestre, Christophe Mangou, qui dirige avec tout
son corps sous la danse de ses très grandes mains) et l'intervention
d'un acteur, Régis Royer, incarnant Kodaly (texte de Géraldine
Aldiberti), qui se voulait didactique, intéressant quand il nous
donne des renseignements rapides sur la vie du musicien, assez
intéressant parce que c'est bien fait quand il évoque les musiques
paysannes et tziganes, récoltées par lui, comme le faisait à la
même époque Bartok, un peu lassant, même si c'était très bien
fait, quand il évoque l'orchestre désiré - un très fort côté
Pierre et le loup, plutôt en mieux, mais j'avais envie d'en venir à
la musique.
Le
concert proprement dit, assez bref, juste ce qu'il fallait pour être
plaisir, parce que Kodaly étant me semble-t-il plus respectueux que
Bartok des musiques populaires écoutées, le résultat est plus
brut, moins inventif que chez son compatriote.
Déboucher
dans le hall devant un rideau de pluie intense, une demi-heure
d'attente pour les passagers de la navette, pendant que le hall se
vidait peu à peu, les gens partant se protégeant comme pouvaient,
attente ponctuée de roulement dans le lointain des cieux...
espoir
douché en entrant dans la ville sous grosse masse noire... en fait
la pluie a cessé un peu après.
10 commentaires:
L'eau paiera
Merci pour toutes les nuances de votre ciel et le spectacle du soir !
Casabotha, sourire
Marie Christine qui était l'après-midi (mais heureusement j'ai réalisé)
Une nouvelle musique à découvrir
oh je crois en avoir déjà entendu (mais pas vraiment marquée par) - il n'est pas très joué c'est vrai
après l'opéra-bouffe, parfois l'opéra-douche ! :-)
c'était très modérément bouffe mais très résolument douche (aujourd'hui sera en principe plus allègrement charpenté : Bach Goldberg clavecin)
merci pour le ciel, merci pour la musique et la danse
Tu nous joues les parapluies de....Avignon en dansant sous la pluie..
euh j'aurais bien du mal à danser autrement qu'en esprit
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