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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, mars 23, 2018

Petite vieille étourdie

ai dit à mes pieds en les massant, vous êtes presque normaux, vous êtes gentils, j'ai essayé de les enfiler dans les chaussures pour marche en Lozère, ont refusé, mais ils ont accepté mes vieilles bottines de plus en plus fatiguées qui sont les seules demeures qu'elles acceptent (c'est du meilleur goût avec une robe un tant soit peu animé) – il y avait calme ou presque dans ma cour, mais j'ai retrouvé le mistral en sortant, bien affaibli mais bien là et avec de belles fortes rafales froides...
ai salué comme à chaque passage une robe qui me plaît, qui n'est pas dans mes moyens, et qui n'aurait vraiment pas été adaptée, ai rejoint les manifestants (marchaient sans slogans, sans camion à musique entraînante, n'en avaient pas besoin, et, n'en déplaise aux journalistes que j'ai entendu, n'évoquaient pas leur pouvoir d'achat mais le service public et la possibilité de travailler correctement) les ai suivis sur une grande partie du trajet, et puis suis revenue en m'arrêtant de temps en temps pour constater que, oui, étaient nombreux pour Avignon... et pendant ce temps prenais photos trop, en rafales, et sans regarder vraiment..
rentrée pour déjeuner, siester lourdement, et vers seize heures m'attaquer aux photos, en jeter, en retailler un peu, bricoler une vidéo.... euh pas terrible
et, pendant qu'elle s'enregistrait, vers 17 heures 45, aller sur la page Facebook de Michel Benoît vérifier que l'intervention de Gélas au lycée Mistral, pour évoquer Avignon en 68, à laquelle voulais aller pour remplacer le spectacle annulé chez lui, au Chêne noir - pour lequel j'avais un billet et qui a été annulé -, avait bien lieu à 19 heures et non à 20 heures comme l'avais noté... ai ri de ma sottise (acte gratuit ?) parce que c'était à 18 heures... je ne connaîtrai pas Avignon en 68, tant pis.

Et je vous présente, vous qui êtes passé par ici, mes plus plates excuses pour ce billet plus de bric et de broc que jamais.

10 commentaires:

casabotha a dit…

Vous faites bien de raisonner vos pieds.
Vous faites mal de vous excuser (si le jour j+1 était toujours mieux que le jour j...).

Anonyme a dit…

Merci pour ces photos
Bonne nuit!

La quelqu'une rencontrée rue thiers

Claudine a dit…

à Montpellier il y avait aussi beaucoup de monde

Brigetoun a dit…

Claudine, d'apr!s la carte du monde plus de 1000 de plus (nous avons fait jeu égal avec Nîmes)

arlette a dit…

De tout coeur bric et broc

Godart a dit…

Merci pour ce petit reportage et votre commentaire tout en sobriété. Je retiendrai pour ma part le sourire des deux jeunes filles, comme quoi, on peut allier contestation et charme.

Brigetoun a dit…

Arlette merci

Godart les manifestations avignonnaises, même si le sort de beaucoup n'est pas franchement plus gai qu'ailleurs, ont toujours un côté souriant, même dans la colère

Brigetoun a dit…

et merci à Laure la quelqu'une et casabotha

Dominique Hasselmann a dit…

Avignon en 68 ou 68 "en" Avignon... Acte (III) manqué, c'est son charme. Les archives sont là pour pallier les pas perdus durant un moment !

Brigetoun a dit…

me contenterai de ce que j'ai vécu à Paris (me souviens tout de même de la suite et, si je ne m'abuse d'une injuste contestation de Vilar (qu'a pas duré)