ai dit à mes pieds en les
massant, vous êtes presque normaux, vous êtes gentils, j'ai essayé
de les enfiler dans les chaussures pour marche en Lozère, ont
refusé, mais ils ont accepté mes vieilles bottines de plus en plus
fatiguées qui sont les seules demeures qu'elles acceptent (c'est du
meilleur goût avec une robe un tant soit peu animé) – il y avait
calme ou presque dans ma cour, mais j'ai retrouvé le mistral en
sortant, bien affaibli mais bien là et avec de belles fortes rafales
froides...
ai salué comme à chaque
passage une robe qui me plaît, qui n'est pas dans mes moyens, et qui
n'aurait vraiment pas été adaptée, ai rejoint les manifestants
(marchaient sans slogans, sans camion à musique entraînante, n'en
avaient pas besoin, et, n'en déplaise aux journalistes que j'ai
entendu, n'évoquaient pas leur pouvoir d'achat mais le service
public et la possibilité de travailler correctement) les ai suivis
sur une grande partie du trajet, et puis suis revenue en m'arrêtant
de temps en temps pour constater que, oui, étaient nombreux pour
Avignon... et pendant ce temps prenais photos trop, en rafales, et
sans regarder vraiment..
rentrée pour déjeuner,
siester lourdement, et vers seize heures m'attaquer aux photos, en
jeter, en retailler un peu, bricoler une vidéo.... euh pas terrible
et, pendant qu'elle
s'enregistrait, vers 17 heures 45, aller sur la page Facebook de
Michel Benoît vérifier que l'intervention de Gélas au lycée
Mistral, pour évoquer Avignon en 68, à laquelle voulais aller pour
remplacer le spectacle annulé chez lui, au Chêne noir - pour lequel
j'avais un billet et qui a été annulé -, avait bien lieu à 19
heures et non à 20 heures comme l'avais noté... ai ri de ma sottise
(acte gratuit ?) parce que c'était à 18 heures... je ne connaîtrai
pas Avignon en 68, tant pis.
Et je vous présente, vous
qui êtes passé par ici, mes plus plates excuses pour ce billet plus
de bric et de broc que jamais.
10 commentaires:
Vous faites bien de raisonner vos pieds.
Vous faites mal de vous excuser (si le jour j+1 était toujours mieux que le jour j...).
Merci pour ces photos
Bonne nuit!
La quelqu'une rencontrée rue thiers
à Montpellier il y avait aussi beaucoup de monde
Claudine, d'apr!s la carte du monde plus de 1000 de plus (nous avons fait jeu égal avec Nîmes)
De tout coeur bric et broc
Merci pour ce petit reportage et votre commentaire tout en sobriété. Je retiendrai pour ma part le sourire des deux jeunes filles, comme quoi, on peut allier contestation et charme.
Arlette merci
Godart les manifestations avignonnaises, même si le sort de beaucoup n'est pas franchement plus gai qu'ailleurs, ont toujours un côté souriant, même dans la colère
et merci à Laure la quelqu'une et casabotha
Avignon en 68 ou 68 "en" Avignon... Acte (III) manqué, c'est son charme. Les archives sont là pour pallier les pas perdus durant un moment !
me contenterai de ce que j'ai vécu à Paris (me souviens tout de même de la suite et, si je ne m'abuse d'une injuste contestation de Vilar (qu'a pas duré)
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