commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, avril 12, 2018

Comme puis

dalles glissantes
et pierres misérables
ma ville imbibée
pour que jouissent les plantes
garder soleil en son coeur
avec résolution pour ne pas être emportée dans la navrance ou la colère sans effet, une petite cure de quatuors de Mozart, et la fin de la visite de l'exposition des jeunes artistes chez Lambert (navrée pour les derniers lecteurs, sourire... mais au fond ceci est mon journal, même différé)
Entrant donc dans la salle qui occupe le centre de la façade sur jardin de l'Hôtel de Caumont, tourner avec un mélange un mélange d'attirance amusée et de répulsion (de même ordre que celle que j'ai toujours eu pour la charcuterie dont elle porte le nom) autour de la «Reine Mortadelle»(bois, plastique, acier, plâtre, époxy, sable, acrylique) d'Hugo Avigo – Paris atelier de Jean-Marc Bustamente..
au mur des toiles «Théâtre des opérations» de Léonard Martin - Paris atelier François Boisrond
Dans la salle suivante, parmi les oeuvres accrochées, un grand tableau qui selon mes notes serait de Pierre Bellot, sans certitude, mais que je garde… et comme j'en ai confirmation, suis heureuse de ne pas m'être trompée et de donner l'adresse de son site 
et, parmi d'autres, Ranelagh (épreuve chromogène, unique) de Baptiste Rabuchon – Paris, atelier Patrick Tosani - Comme tout explorateur qui se respecte, Baptiste Rabichon ne sait pas exactement ce qu’il cherche. Il est mu par des intuitions, soupçonne des territoires inconnus, en expose des contours... Depuis quelques années, c’est la photographie sous toutes ses formes qu’il parcourt. L’un de ses procédés consiste par exemple à mêler des compositions numériques à des manipulations argentiques (tirage, photogramme ou projections directes d’objets) et ce sur un même et seul support photosensible. À des clichés préexistants, qu’il prend lui-même, fouille dans son placard, dans les magazines, les livres ou sur internet, l’artiste associe ses rencontres quotidiennes. On croisera en effet dans ses œuvres des fleurs cueillies la veille ou ce qu’il trouve au fond de sa poche. Des petites choses sur lesquels il tombe chaque jour, un peu par hasard, et qu’il décide, illuminé, d’intégrer à sa composition. À à la manière d’un sculpteur, il façonne des « objets » photographiques, pleins de textures, de couleurs, de collages et d’hommages Manon Klein http://www.laconvocation.fr/portfolio/baptiste-rabichon /,
un grand tirage photographique de Romain Lecornu – Paris atelier de Jean-Marc Bustamente – et deux formes blanches ébouriffées du même.
Pour la dernière salle en façade sur le jardin et le boulevard, aux murs les tableaux de Joël Degbo – Paris, atelier de Djamel Tatah - http://www.joeldegbo.com/ sages et mystérieuses,
et une grande table sur laquelle suis restée longtemps - enfin assez longtemps - penchée, regroupant des oeuvres (sérigraphie sur journal, photocopies, sculptures en terre, polystyrène, mousse, silicone, laiton, aluminium, poudre de bronze etc...) de Yannick Langlois – Paris, atelier de Jean-Marc Bustamente http://thankyouforcoming.net/yannick-langlois/
avant d'être attirée par la salle donnant sur la cour, l'Amazone et l'orgue végétal tentative de donner une image à la musique (surtout nocturne) de la forêt., encadré de deux grands panneaux, d'Arthur Novak – Avignon, invité par Eric Mezil - https://arthurnovak.fr/ (j'aime bien ce qu'il dit dans sa bio).
La salle qui s'ouvre à droite (là où autrefois était la librairie) est vouée à Adrien Blouët – Paris, atelier de Jean-Marc Bustamente, vit et travaille à Shangaï – http://artagon.co/fr/artistes/adrien-blouet/ et à son «espace social» : meubles conçus et partagés sous licence libre par Enzo Mari, Mathieu Gabiot et Max Lamb, céramique émaillée, et livres imprimés (les dits livres pouvant être téléchargés sur http://www.mananava.land/mananava2017.html
et, en repassant par la salle de l'orgue forcément muet, en traversant la rotule entre les deux hôtels, on accède à l'ancienne école d'art vouée à l'exposition, considérée comme principale, d'oeuvres de Djamel Tatah et d'oeuvres classiques ou de monochromes de la Collection Lambert leur faisant écho... pour demain ou un autre jour.


10 commentaires:

casabotha a dit…

Rien ne semble pouvoir vous stopper, ni l'air contraire, ni le glissant, ni le nouveau gouvernement : l'aimantation de l'art dépasse toutes les inerties.

Brigetoun a dit…

si ce n'est qu'il y a plus d'une semaine que j'ai ces photos en réserve (et il y en a d'autres)… mais suis tout de même sortie pour faire faire copie d'une attestation d'assurances et pour le canard enchaîné.. et puis rentrée parce que pluie sur pluie suivie de pluie

Claudine a dit…

Belle partie de l'exposition, l'orgue est magnifique et j'aime le Bellot

Brigetoun a dit…

moi aussi, mais pas certaine que ce soit un Bellot

arlette a dit…

Aime bien retenir et lire les noms parfois inconnus pour les retrouver par la suite au cours de mes investigations
Bleu joli sous la pluie de ta cour

Brigetoun a dit…

mais la pluie et le vent décomposent mur (deux pierres pile sur la descente d'eau) et parsèment le sol de brindilles de belles taille, vais toutes les deux heures faire le ménage et j'ai peur que ça se bouche et inonde boutique du dessous (pense pas mais on sait jamais)

Godart a dit…

Merci pour ce partage si généreux et vive la culture décentralisée.

Unknown a dit…

cette rotule entre les deux hôtels
un entre-deux

Brigetoun a dit…

un cube de béton avec passages et escalier

Grace a dit…

Bonjour, la grande peinture bleue est bien de pierre bellot