dalles
glissantes
et pierres
misérables
ma ville
imbibée
pour que
jouissent les plantes
garder soleil
en son coeur
avec résolution
pour ne pas être emportée dans la navrance ou la colère sans
effet, une petite cure de quatuors de Mozart, et la fin de la visite
de l'exposition des jeunes artistes chez Lambert (navrée pour les
derniers lecteurs, sourire... mais au fond ceci est mon journal, même
différé)
Entrant
donc dans la salle qui occupe le centre de la façade sur jardin de
l'Hôtel de Caumont, tourner avec un mélange un
mélange d'attirance amusée et de répulsion (de même ordre que
celle que j'ai toujours eu pour la charcuterie dont elle porte le
nom) autour de la «Reine Mortadelle»(bois, plastique, acier,
plâtre, époxy, sable, acrylique) d'Hugo Avigo – Paris atelier de
Jean-Marc Bustamente..
au mur
des toiles «Théâtre des opérations» de Léonard Martin - Paris
atelier François Boisrond
Dans
la salle suivante, parmi les oeuvres accrochées, un grand tableau
qui selon mes notes serait de Pierre Bellot, sans certitude, mais que
je garde… et comme j'en ai confirmation, suis heureuse de ne pas m'être trompée et de donner l'adresse de son site
et,
parmi d'autres, Ranelagh (épreuve
chromogène, unique) de Baptiste Rabuchon – Paris, atelier Patrick
Tosani - Comme tout explorateur qui se
respecte, Baptiste Rabichon ne sait pas exactement ce qu’il
cherche. Il est mu par des intuitions, soupçonne des territoires
inconnus, en expose des contours... Depuis quelques années, c’est
la photographie sous toutes ses formes qu’il parcourt. L’un de
ses procédés consiste par exemple à mêler des compositions
numériques à des manipulations argentiques (tirage, photogramme ou
projections directes d’objets) et ce sur un même et seul support
photosensible. À des clichés préexistants, qu’il prend lui-même,
fouille dans son placard, dans les magazines, les livres ou sur
internet, l’artiste associe ses rencontres quotidiennes. On
croisera en effet dans ses œuvres des fleurs cueillies la veille ou
ce qu’il trouve au fond de sa poche. Des petites choses sur
lesquels il tombe chaque jour, un peu par hasard, et qu’il décide,
illuminé, d’intégrer à sa composition. À à la manière d’un
sculpteur, il façonne des « objets » photographiques, pleins de
textures, de couleurs, de collages et d’hommages Manon
Klein
http://www.laconvocation.fr/portfolio/baptiste-rabichon
/,
un grand tirage
photographique de Romain Lecornu – Paris atelier de Jean-Marc
Bustamente – et deux formes blanches ébouriffées du même.
Pour la dernière salle en
façade sur le jardin et le boulevard, aux murs les tableaux de Joël
Degbo – Paris, atelier de Djamel Tatah - http://www.joeldegbo.com/
sages et mystérieuses,
et une grande table sur
laquelle suis restée longtemps - enfin assez longtemps - penchée,
regroupant des oeuvres (sérigraphie sur journal, photocopies,
sculptures en terre, polystyrène, mousse, silicone, laiton,
aluminium, poudre de bronze etc...) de Yannick Langlois – Paris,
atelier de Jean-Marc Bustamente
http://thankyouforcoming.net/yannick-langlois/
avant d'être attirée par la salle donnant sur la cour, l'Amazone et l'orgue
végétal tentative de donner une image à la
musique (surtout nocturne) de la forêt.,
encadré de deux grands panneaux, d'Arthur Novak – Avignon, invité
par Eric Mezil - https://arthurnovak.fr/
(j'aime bien ce qu'il dit dans sa bio).
La salle qui s'ouvre à
droite (là où autrefois était la librairie) est vouée à Adrien
Blouët – Paris, atelier de Jean-Marc Bustamente, vit et travaille
à Shangaï – http://artagon.co/fr/artistes/adrien-blouet/
et à son «espace social» : meubles conçus et partagés sous
licence libre par Enzo Mari, Mathieu Gabiot et Max Lamb, céramique
émaillée, et livres imprimés (les dits livres pouvant être
téléchargés sur http://www.mananava.land/mananava2017.html
et, en
repassant par la salle de l'orgue forcément muet, en traversant la
rotule entre les deux hôtels, on accède à l'ancienne école d'art
vouée à l'exposition, considérée comme principale, d'oeuvres de
Djamel Tatah et d'oeuvres classiques ou de monochromes de la
Collection Lambert leur faisant écho... pour demain ou un autre
jour.
10 commentaires:
Rien ne semble pouvoir vous stopper, ni l'air contraire, ni le glissant, ni le nouveau gouvernement : l'aimantation de l'art dépasse toutes les inerties.
si ce n'est qu'il y a plus d'une semaine que j'ai ces photos en réserve (et il y en a d'autres)… mais suis tout de même sortie pour faire faire copie d'une attestation d'assurances et pour le canard enchaîné.. et puis rentrée parce que pluie sur pluie suivie de pluie
Belle partie de l'exposition, l'orgue est magnifique et j'aime le Bellot
moi aussi, mais pas certaine que ce soit un Bellot
Aime bien retenir et lire les noms parfois inconnus pour les retrouver par la suite au cours de mes investigations
Bleu joli sous la pluie de ta cour
mais la pluie et le vent décomposent mur (deux pierres pile sur la descente d'eau) et parsèment le sol de brindilles de belles taille, vais toutes les deux heures faire le ménage et j'ai peur que ça se bouche et inonde boutique du dessous (pense pas mais on sait jamais)
Merci pour ce partage si généreux et vive la culture décentralisée.
cette rotule entre les deux hôtels
un entre-deux
un cube de béton avec passages et escalier
Bonjour, la grande peinture bleue est bien de pierre bellot
Enregistrer un commentaire