un charme
calme
riche platane
touffu
rares nuages
(avec sandales
à talon de 5 cm, petite victoire – enfin fallait pas que ça dure
beaucoup plus d'une heure)
et en début de
soirée sortir des remparts, prendre la navette, tourner autour du
coeur de la ville et m'en aller écouter
l'orchestre,
dirigé par Patrick Davin, avec comme soliste Alexandre Tharaud au
piano
dans un concert
qui s'ouvrait avec Alia de
Pascal Zavaro (que j'avais plutôt aimé pour sa construction ferme,
sans emballement, en le trouvant, dans l'après-midi sur YouTube, qui
m'a beaucoup beaucoup plus séduite ce soir, live, orchestre plus
clair, beaux cuivres et plus de vivacité)
avant
le plaisir d'une très très belle exécution du concerto pour piano
en sol majeur de Ravel avec l'impression qu'Alia pourrait
être un petit cousin du premier mouvement, avant la beauté
merveilleuse de l'adagio assai...
deux
bis pour leur parenté avec Ravel et le Concerto une pièce de
Couperin et un passage de la Rapsody in blue de Gershwin
et,
après un entracte longuet, que j'ai passé à lire le programme,
rêver, la sérénade n°1 de Brahms que je ne connaissais pas,
plaisir de l'influence campagnarde, de la variété, avec un certain
flou parce que l'assez mauvaise nuit qui avait précédé ce jour
s'est un peu vengée et que j'ai eu quelques absences dodelinantes.
Une
trop petite navette où étions debout et heureusement assez serrés
pour que petite vieille reste ferme dans les virages
et une marche vers l'antre en
longeant une petite fête place Crillon.
5 commentaires:
J'aime quand on sent vos jouissances, c'est beau l'élan de curiosité intellectuelle
la curiosité mon vice favori.. malheureusement je sens que je vieillis, elle devient moins exigente
Une bonne soirée il me semble en suis ravie en écho
une très bonne… et puis grâce à la navette je me fais des amis
Oh que j'aime Alexandre Tharaud, je rêve de l'entendre autrement qu'en boîte ! beaucoup aimé son livre Montrez-moi vos mains
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