c'était, matin, un vent
qui en brusques rafales fraîches barattait le ciel
ce furent des triomphes
gris, et quelques moments de clarté posant une main tendre sur la
peau
c'était, enfin, le début
des travaux de l'opéra, dans le chantier délimité depuis quelques
jours par de frêles et hautes barrières
c'étaient Corneille et
Molière auxquels ont bouchait la vue des modifications à venir,
mais qui ne craignaient plus que leurs lanternes leur tombent sur la
tête
c'était des rangements,
un peu de repassage,
c'était la lecture en fin
d'après-midi des nouvelles contributions à l'atelier d'été de
François Bon, mon esprit se refusant à envisager la proposition #8
il pleut https://youtu.be/bWA2GC1BXZA
dans la crainte superstitieuse de faire venir la pluie sur ma cour
(quoique, cela évitait l'arrosage), et par sollicitude pour le «il»
de mon texte.
6 commentaires:
Votre iMac semble fonctionner comme sur des roulettes... :-)
euh… ne pas lui donner d'idées (j'ai dû le redémarrer six fois hier et déjà une ce matin) … je croise les doigts pour que ne m'abandonne pas
Le ciel baratté a-t-il fait son beurre ?
Sacré Mac, six fois... eh bien ! je me souviens de l'article où vous l'aviez trainé à travers la ville...
Aime bien tes "c'était "
Pierre, le ciel baratté a fait des nuages mais pas de pluie - et ce matin l'était radieux (ça ne devrait pas durer les prochains jours… et ouille le festival approche)
Claudine, moi aussi m'en souviens… la prochaine fois j'insisterai pour une livraison mais financièrement, euh…
Arlette, honte à moi, allais au plus simple (vais continuer je pense)
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