Comme tout 13 juillet,
début en piètre humeur, à fleur de je ne sais quoi (et
pourtant me plaît bien de rentrer dan ma 77ème année, je trouve que
c'est un joli chiffre.
Remède pour sortir de cette mauvaise humeur
rituelle, me déconnecter, et fuir téléphone en prenant couffin et
en allant renouveler provisions, et au passage remplacer la morue par
un rouget de bel aspect et belle provenance
dans la ville qui, c'est
vrai, n'est pas si pleine cette année – m'en réjouis parce que
j'évite les petites paniques, c'est dommage pour les finances de mes
concitoyens – pas si folle non plus mais ça c'est l'effet
secondaire des terroristes même si cette année nos ne voyons pas de
pauvres gars en kaki s'ennuyer à errer en groupes avec lourdes
armes...
journée tout doux, plaisir d'un soutien amical, soleil
dans la cour, bon déjeuner (vais reprendre le kilo enfin perdu)
Et au jardin de la Vierge
m'attendaient deux séries d'éclats de rire de qualité (surtout le
premier) que je serais incapable de rendre, alors juste photos et
petit résumé figurant sur le programme, mais soyez heureux pour
nous, nous l'étions...
tout d'abord : 4
(oui c'est le titre) de Nathalie Maufroy, scénographe (et bras et
jambes traversant une cloison de bois), Claudio Stellato homme à
tête d'âne plantant des clous avec énergie et rythme, seul, au
début et Mathieu Delangle homme sous flocons de bois – le tout
faisant un savoureux cocktail (sans un mot)
Du bois, des clous,
quelques outils et des gestes qui nous semblent sans importance,
revisités et transformés dans un atelier de bricolage fantastique
puis Toc Toc en Toc là
beaucoup de paroles, surtout celles de Merlem Menant ou Emma la Clown
et quelques uns (plus les bruits) de Sophie Bissantz bruiteuse
Deux toquées qui se
toquent de faire toc toc ensemble et en toc. Relisez cette phrase à
haute voix, normalement vous devriez avoir pondu un oeuf. Emma la
clown et Sophie Bissantz frappent à toutes les portes pour sortir de
la réalité. Mistral et cigales dans les oreilles... est-ce la
réalité ou l'imaginaire ? Pourquoi frissonnez-vous comme un jour de
froid polaire ? Il va falloir vous fier à l'écoute d'Emma, et aux
bruits de Sophie, à moins que ce ne soit l'inverse... Ou les deux.
Photos
de Christophe Raynaud de Lage, bien entendu.
En sortant envie de ne pas
rentrer tout de suite, hésitation entre plusieurs spectacles,
rencontres, mais une envie de jardin... ai marché lentement pour
être à Calvet vingt minutes avant le début de la lecture des
lettres de Camus et Casarès – mais n'écouterai plus aucune des
émissions de France Culture dans le jardin (navrée pour le soir où
ce sera Ovide traduit par Marie Cosnay…)
parce que j'ai trouvé une
série de gens derrière grille fermée, des utopistes attendant un
miracle puisque, arrivés à six heures, ils avaient vu la grille se
fermer devant eux, les organisateurs ayant jugé qu'ils avaient le
nombre d'auditeurs désiré... je raye.
Et suis rentrée (le
monsieur, là, venait de me dire : mais marchez n'ayez pas peur je
vous filme... ce que j'ai fait ensuite, grand bien lui en fasse) avec
envie d'allonger mes jambes,
pour avoir la jolie surprise de trouver
le livre de Joachim Séné
https://www.publie.net/livre/village-joachim-sene/
(j'avais compris qu'il sortait en août)
5 commentaires:
Vrai joli serie de 77777777 porte bonheur et le 13 en plus l'oracle est favorable dit la pythie des jours heureux
merci à la Pythie
Bon anniversaire, ça tombe bien que ce soit en plein festival ! :-)
plus facile à viser que le 14 juillet, mais toujours impatiente quiz arrivée alors que le festival n'existait pas
bonne fête nationale !
4 c'est aussi un bon titre, il donne envie d'aller voir ce spectacle
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