Un quart d'heure de
repassage, un soupçon de ménage et profiter du trajet vers les
containers devant le rempart pour m'offrir une très courte ballade
au bord de l'eau avant que la chaleur ne vienne nous replomber
une petite sieste, une
lecture de quelques nouvelles contributions à l'atelier d'été de
François Bon http://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article211
, et trouver enfin quel est le plus bref, le plus rapide, des
événements qui mettent en bouquet l'attention passionnée du plus
grand nombre d'humains, pour que mon texte ne soit pas trop long (je
ne suis pas James Joyce malheureusement) afin d'envoyer ma réponse à
la vidéo 30 https://youtu.be/srJP5Jvt4QY
et chercher, en trichant
un peu, une ou deux photos pour aller avec ma contribution à
la 25 – mise en
question
Et sous cette rêverie aux
différents aspects de ces façades à travers les siècles que
cherchait-il ? Cette quête du passé de cette rue et des coquilles
roses pourquoi lui venait-elle à la pensée avec une force que ne
justifiait pas la seule envie de jouer avec son esprit pour user le
temps ? Un besoin de connaître ce qui avait été pour mieux se
couler dans ce qui était là et qu'il ne reconnaissait pas ou dans
ce qui ne l'avait pas reconnu. L'envie de trouver un ancrage dans la
longue coulée des siècles qui avaient transformée la ville depuis
la bourgade blottie sous le rocher puis le poste avancé de la grande
ville romaine futur riche carrefour commercial des routes de la
montagnette avant de devenir cité principale. Se situer à la fin de
ces transformations lentes qui l'avait faite riche puis oubliée.
Comprendre la pulsation entre les temps où elle éclatait dans ces
remparts et les temps des friches remplaçant les riches jardins des
abbayes ou des maisons nobles. Y trouver sa place maintenant dans
cette ville au coeur déplacé aux vieilles maisons encore splendides
ou dégradées coincées entre remparts et fleuve mais s'étendant
bien au delà en éventail à travers quartiers de maisons
petites-bourgeoises cités plus ou moins déshéritées et petits
villages engloutis. Se sentir en être assez pour se plaire à
inventer à sa famille des ancêtres mêlés aux temps plus anciens
comme un clerc dont il saluerait la mémoire en passant sous une
maison appuyée au chevet d'une église comme si elle voulait y
pénétrer ou un commis qui aurait galopé dans la rue aux dalles
blanches en tirant un diable débordant de produits de la terre de
son patron à moins que ce soit un poète en redingote un peu élimée
et moustaches spirituelles admis dans le salon d'une amie du roi des
poètes.
10 commentaires:
Qu'est-ce que vous mangez en ce moment, des glaces, des crudités...?
ni l'un ni l'autre.. pas le droit ou je le paye
pont coupé... couper les ponts (comme en temps de guerre) : Avignon n'a pas réussi à empêcher l'invasion annuelle ! :-)
on ne peut pas dire qu'elle cherche à l'éviter… elle y trouve (avec en plus les réunions hors du public que cela lui apporte toute l'année) sa presque seule richesse
..ou une chroniqueuse à cabas et barrette parlant aux pigeons
à couffin Claudine, à couffin
Bien de te lire fidèlement. .tu vis Merci
rire
Et la bosse est arrivée. ..Pauvre de nous
chut… sera là que demain (rire) même pas de bonnes d'ailleurs ou une parmi toutes celles que mon génie avait pousser sur mon front
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