au petit matin, secouer ma
paresse, préparer couffin... plus de patates, et pas grand chose
d'autre
sous un ciel bleu qui
prenait force, de lauriers en nappe éternelle de chantier traversé
vers distributeur de billets, où commençait ma retenue
et dans les halles qui
vivaient avec calme, provisions sages ou presque, avec petit souvenir
d'insouciance (un gros cèpe), délaisser l'époisses qui se pâmait
pour un Saint Félicien dont l'épanouissement aussi abandonné est
cerclé d'osier, remplacer rouget ou loup et dos de cabillaud par
deux lisettes (petits maquereaux) et un bout de filet de lieu noir,
ajouter un kilo de pommes de terre de Camargue, des petites tomates
sans prétention, deux courgettes, un butternut pour la durée et
trois reinettes
et m'en revenir les yeux
sur la rouille qui vient aux arbres
un déjeuner délicieux
(devais être en état de grâce) et une après-midi intercalant des
moments d'écoute de la nouvelle lecture à l'assemblée de la loi
pour l'équilibre secteur agricole et alimentaire (sont mauvais même
dans l'assemblage des mots de leurs titres trompeurs) en l'absence,
comme lors de la première lecture, du ministre de l'Ecologie qui pour ce
gouvernement n'est pas concerné (même si l'actuel ministre était
intervenu dans la première lecture en présidant la séance de nuit
pour revenir sur l'avancée que les députés voulaient pour
l'interdiction du glyphosate), ce théâtre un peu amer... et des
plongées dans les contributions à l'atelier d'été du tiers livre
après le constat navré que, trop pressée, trop obnubilée par le
précédent texte ou tout autre chose, mes lectures ont été si
piètres que je ne reconnais que très mal ou pas du tout les textes
évoqués par les autres dans leur réponse à la vidéo 44 (évoquer
en quelques lignes le souvenir de trois, un choisi, un élu par le
hasard et celui du contributeur)
et m'en vais, dans la
nuit, reprendre «une pesée de ciel» d'Anna Jouy aux éditions
Alcyone que j'ai abandonné cette nuit à la page 27, son émouvant
milieu que je viens de massacrer pour http://brigetoun.wordpress.com
12 commentaires:
Ohlala délaisser l'époisses...ce n'est décemment possible que pour un soumaintrain.
rentre en période sage où je dois choisir fromage qui peut attendre (d'ayant que j'avais déjà une bonne tomme de chèvre, un petit baron et un reste de fourme de Montbrison… (pas certaine que le Saint Félicien dure beaucoup plus… )
Je ne connaissais pas les «lisettes », qui doivent être aussi savoureuses sur un lit de pommes de terre camarguaises, que leur nom est poétique !
à vrai dire je n'ai entendu ce nom qu'une fois dabs la bouche d'une poissonnière et je l'ai trouvé si charmand que l'ai retenu
Les lauriers encore fleuris
les miens sont éteints...
Bonne journée.
une nouvelle et dernière floraison (plus réduite que celle du plein été)
Tes nourritures sont bienfaisantes
merci de traverser ces ciels, Brigitte. de les rendre vivants,
Arlette mais ma cuisine est catastrophique
Anna je crains de mal les servir
zut j'ai supprimé maladroitement le commentaire de Dominique Hasselmann !
le recopie (sur ma boite mail)
Mais avec tous ces fromages, jamais une bouteille de vin ?
Pourtant, les Costières de Nîmes ne sont pas très loin... :-)
et j'y réponds : que depuis mes dix sept ans en archi et une cuite j'ai dégoût pour le bien (curieusement pas pour l'alcool) et spécialement le rouge… et que si cela n'était pas, avant les Costières de Nîmes il y a les Côtes du Rhône, plus proches, Vagueyras, Gigondas, Châteauneuf… et les rosée de Tavel (ça j'en bois parfois)
bonne lecture
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