Une pluie style
lamentations éternelles et, cheminement brigetounien, ce samedi,
d'égalité des genres en variété des comportements sexuels
s'en allant d'abord, sous
petite pluie fine, en fin d'après midi, vers le Conservatoire pour
assister à un spectacle de Jean-Claude Idée intitulé ode à
l'égalité, produit par Utopies en marche et les Universités
populaires du Théâtre, avec Annette Brodkom, Amélie Remacle, Nejma
Ben Brahim, Valérie Drianne et Rachel Faucon percussions, ou la
confrontation de textes, de personnages présenté ainsi
Du côté misogyne, on
citera Hugo, Musset, Beaumarchais, Molière, Shakespeare, et bien
d’autres. Du côté féministe, Olympe de Gouges, Louise Michel,
Malala Yousafzai, Rosa Luxembourg et Simone Veil entre autres,
répondront.
Sauf
que les actrices étaient bloquées (ou craignaient de l'être) par
les gilets jaunes, à l'exception de la bonne percussionniste qui est
avignonnaise (ou vauclusienne) et ont été remplacées par quatre
parisienne (le TGV ne posait pas problème) et ma foi je ne sais ce
qu'il en était de la distribution prévue, mais elles étaient très
très bonnes et faisaient passer formidablement les textes lus
mais : je ne sais qui en avait décidé ainsi mais les mâles
sont passés à la trappe et nous n'avons que les textes passablement
jubilatoires
de
Marie de Gournay (belle façon de débuter) avec l'Egalité
des Hommes et des Femmes,
Emilie du Châtelet et un passage du Discours
sur le bonheur, Olympe
de Gouges et les droits des femmes,
Théroigne de Méricourt (projet d'un bataillon de femmes), Louise
Michel (la meilleure dit Brigitte) avec un passage de ses mémoires,
Rosa Luxemburg suffrage féminin et
lutte des classes (1912),
Alexandra Kollontaï (pour elle et les suivantes je n'ai pas noté le
titre), Malafa Yousafzai et Simone Veil
(son discours sur l'IGV, les phrases passant de l'une à l'autre des
actrices)
Salut, sortie… Brigetoun
avait le temps de rentrer dans l'antre, en longeant les trésors de
la foire «gastronomique», de préparer ceci et le diner
et de repartir, écornant
encore la foire, les pavillons hors chapiteau où l'on pouvait
déguster entre autres de l'aligot, avec un petit regret pour celui
là
et de gagner le théâtre
du Chêne noir pour passer de la lutte ou non-lutte des genres à la
riche invention de la nature en ce qui concerne la sexualité animale
(sauf celle de l'animal humain) avec le
sextape de Darwin un
spectacle de Brigitte Mounier et de sa Compagnie des Mers du Nord,
entre conférence avec exemples, hilarité, opéra baroque
(composition musicale de Marie-Paule Bonnemason), beauté...
« Nous parlerons
ici de la fabuleuse et inouïe diversité des comportements sexuels
et modes de copulation dans le règne animal.
Celle-ci nous invite à
dépasser la théorie « mainstream », à bousculer
l’hétérosexualité et la légende familiale obligatoire. Voyant
le monde à travers le filtre de sa propre convenance culturelle,
l’Homme a longtemps considéré cette vision bipartite comme étant
la norme et toute autre combinaison lui semblait contre nature.
Contre nature ? Vraiment ? Alors voyons de plus près ce que nous dit
la nature sur le sujet ! Car si notre culture nous enseigne que le
sexe est une activité qui a pour fonction la perpétuation de
l’espèce et que, pour cela, le mâle et la femelle coopèrent
gentiment, la nature, elle, nous montre l’étroitesse de notre
imaginaire.
Avec les multiples
compétences physiques des artistes réunis sur le plateau : danse
contemporaine, acrobatie et arts martiaux, nous reconstituerons les
ballets, parades et montes de différentes espèces animales,
aériennes, aquatiques et terrestres. La chanteuse explorera
l’étendue du spectre de ses capacités vocales pour citer,
reproduire et réinventer les préliminaires vocaux qui font
l’univers sonore de la nature au printemps, mais puisera aussi dans
le répertoire lyrique classique, baroque et contemporain. »
la
photo provient de
https://www.midilibre.fr/2018/11/15/avignon-la-sextape-de-darwin-une-plongee-dans-le-monde-sexuel-des-animaux,4862784.php
le teaser
8 commentaires:
sexualité avec ou sans gilet : il faut choisir... :-)
les gilets n'étaient que source d'absences (surtout de public)
Jubilatoire
Aime bien votre regard sur les époque. s. Claudine
avons jubilé (les deux fois en fait mais plus franchement au Chêne noir… (et puis la petite dame était une très belle chanteuse)
Claudine, n'étais que témoin du regard d'autres
Bravo tu sautes avec bonheur d'un propos à l'autre. .en suis incapable je reste trop imprégnée d'un premier
Arlette n'y pouvais rien ça tombait comme ça… et en fait je n'ai regretté d'avoir assisté à aucun des deux
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