ou les sottises de
Brigetoun
grelottant – alors que
fait pas tant froid, non pas tant, mais bien trop pour conjurer mon
froid intérieur – l'antre mis en ordre, suis sortie dans la cour
sous un ciel tendre (provisoirement) j'ai effleuré le chou posé sur
la table dont les feuilles pourrissaient lentement dans l'humidité
qui nous baigne et elles ont choisi d'abandonner la plante et
d'épouser mes mains, suis rentrée avec cette grumeleuse purée
beige, l'ai jetée, me suis retournée pour admirer le minuscule
champignon atomique bizarrement coloré...
Cherchant péniblement
idées pour les cosaques, l'esprit bousculé par le monde, j'ai
ressorti pour paumée un texte... et constaté que, stupidement,
j'avais utilisé le 19 novembre dernier l'image qui l'avait provoqué et qui lui était à
peu près assortie pour un billet (auquel j'avais
donné un titre qui jurait avec le texte). Ai corrigé en la
remplaçant par celle-ci
ai tenté de décider que
les dessins de l'un de mes petits sacs de tissu (le presque noir à droite)
représentaient des poissons volants, ai jugé que cela ne collait
pas, reprends la photo d'origine
Les poissons
volants
J'ai voulu reposer dans
mon âme, sur des coussins méditatifs,
seulement des lianes
dénudées s'y balançaient aux vents du monde, un taureau
m'attendait, cornes prêtes, pour me diriger, et des miroirs
grimaçaient...
mais il y avait les
poissons volants
J'ai voulu me réfugier
douillettement dans mon âme,
elle était encombré d'un
fatras si emmêlé qu'indistinct, les lumières rivalisaient jusqu'à
s’annihiler, le seul oiseau était grand, beau, guerrier et
taiseux,
mais il y avait les
poissons volants
J'ai voulu prendre force
calme dans mon âme,
le monde s'y reflétait,
brouillé et énigmatique, les proportions étaient déroutantes, des
visages sombres luisaient dans un coin, les seuls feuillages étaient
des images
mais il y avait les
poissons volants
qui ondulaient, dansaient
en s'évitant, et s'élançaient vers la lumière,
J'ai plissé les yeux, nié
les branches, le taureau, les images encombrantes, l'oiseau guerrier
et même le tout petit cheval, pour ne plus voir qu'eux,
et je suis remontée en
dansant avec eux
14 commentaires:
Carcasse fait pas son boulot de cheminée active
carcasse est cabocharde et paresseuse
Les mots nous échappent, ce monde bouleversant nous rend muet dans l’attente du pire.
Brigetoun a des ailes
entre deux pires : abandon et feu couvant ou clash
Claudine, vaut peut être mieux que je n'essaie pas, y croyant - ce qui heureusement n'est pas le cas - de m'en servir (sourire et penser Icare)
Je m'en souviens... et je me dis qu'à Paris c'est plutôt "pigeons volent" (ils viennent manger les graines sur mon balcon réservées aux petites mésanges vertes)... :-)
Var matin dit les étudiants sont comme le dentifrice sortis du tube impossible le faire re entrer.. . Grave hier à Toulon et ailleurs ciels en barricades
Dominique, ici ils viennent plutôt du haut du mur expulser leur digestion
Arlette, ici c'était samedi : une parade prévue et la promenade parents enfants avec premiers achats annulée parce que les gilets occupaient la rue de la République juste à ce moment - (soulagement de ceux qui ont du mal navrance des gosses et petits commerçants) (pour Toulon j'ai vu les photos que tu as mis sur Facebook)
Une charmante potiche, un trognon trop mignon, le chou en bonsaï.
Pierre un cache-pot qui a bien besoin d'être nettoyé (mais dès que je le fais il recommence à pleuvoir et la terre rejaillit..)
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pas si quinckly et laisser faire temps
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