la cour
engourdie
sous ciel
blanc comme limbes
vivre au
ralenti
repasser un
peu, vaquer comme un dimanche des temps salariés, regarder un
entretien entre Georges Didi-Huberman et Michel Lussault en novembre
2016 évoquant notamment l'exposition Soulèvements au
Jeu de Paume, pour laquelle avaient été écrits, alors, les textes
repris au début de désirer désobéir – 1 ce qui nous
soulève dont j'avais lus dans
la nuit les premiers
Perte et
soulèvement – Le fond de l'air est rouge – Freiheitsdrang, la
«poussée de liberté»
- Zéro de conduite – Depuis les profondeurs – S'élève un geste
– D'accablement à soulèvement – Pour jeter sa douleur par
dessus bord...
et
comme j'avais commencé par lire, comme un poème, ou comme une
série de réveils ou d'interrogations, la liste des très cours
chapitres qui forment le livre, insérés entre l'énorme
bibliographie et la liste des «Chez d'autres éditeurs» je la
recopie pour le plaisir, après avoir noté la beauté sereine et le
sourire tendrement intelligent de son visage vieillissant (ne
connaissais que d'anciennes photos)
Puissance
contre pouvoir, ou l'acte de désir – Duende de la transgression –
Le temps de la révolte – Masse et puissance – Même le
nouveau-né se soulève – Désir, lutte, domination, reconnaissance
– Eros politique – Qu'est-ce qu'un geste critique ? - Amères
vérités, idées trop pures – Vinaigres et belles âmes –
Puissance de ne pas, ou
la politique du désœuvrement – Refuser, ou la puissance de faire
autrement (préférable au
précédent... d'après les quelques lignes lues) – Désirer,
désobéir, faire violence – Le message des papillons - «Esprit de
révolte» : les vagues se forment et se propagent – Terreurs et
barricades – Où va donc la colère ? - Flux et reflux, ressacs
dialectiques - «Un drapeau tour à tour rouge et noir» - Images,
puissances critiques – Les émotions en partage - «La vie est à
nous» - Multitudes, essaims, communautés – Sans noms, sans
nombres, en tous lieux – Dos au mur (un ghetto en lutte) –
Comment hériter d'un courage ? - Incessamment faire le mur – L'art
de la vie autre, ou comment n'être pas gouverné – Réveil aux
rêves : se lever, voler de ses propres ailes – Le sujet recommence
: prises de parole et arts de faire – Images et sons à bout de
bras – Retourner les cendres, en remonter quelques braises
Si
vous le voulez, et si vous avez le temps...
sur
ce, je l'ai reposé en seconde position sur la pile pour finir de
relire l'homme foudroyé de Cendrars.
11 commentaires:
vivre au ralenti ce n'est pas nécessairement vivoter (le ralenti donne son temps à la réflexion)
je médite profondément (sourire, mais pas si faux)
vivre au rythme des images dialectiques ne l'est certainement pas
J'avais vu l'expo dont vous parlez : Didi-Huberman est un véritable Encyclopédiste dont les Lumières guident en permanence le regard... :-)
Une mise en appétit...
une dialectique qui, passant avec cette voix douce et ce brin d'humour, cette humanité, devient incontestabel
Dominique, oui, et avec l'âge il acquiert une tendresse qui fait qu'il semble nous administrer sagesse comme des bonbons
oh Pierre cela se lit facilement (trop d'ailleurs et je freine et reviens en arrière pour être certaine d'avoir goûté le suc)
Merci Brigitte je viens de revenir sur les vidéo un regal et donne très envie de lire ton livre cité
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