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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mars 05, 2019

Esprit de sérieux et une vie brièvement visitée

départ dans le gris marchant sur l'humide parce que j'avais oublié de faire provision de patates et pour poster un chèque dont j'avais enfin obtenu le montant qui devait y figurer pour mon assureur, visite au gérant, rage intérieure et rangement-tri de paparesses négligées un poco parce que les années passées à le faire pour d'autres m'ont lassée...
Maussaderie pour cela et de vagues autres raisons, corrigée par la recherche, de plus en plus difficile, dans ma masse de photos d'une recharche me permettant de continuer à saluer chaque matin, en m'appuyant sur une image, la malade éloignée qui m'importe tant, corrigée par la douceur des pensées et par le bleu qui reconquérait lentement le ciel.
Un peu de bricage dans l'antre pour me fatiguer, un éloignement des actualités, une promenade google-maps... je reprends la seconde des vies ébauchées en marge qui, avec celle de Madame Ansouis https://brigetoun.blogspot.com/2019/02/une-vie-hors-champ.html répondaient à la vidéo https://youtu.be/kZ8PT6XjmO8 de François Bon.
À ce jour il ne devrait pas y avoir encore grand chose à dire de la vie de Mathilde, elle n'a que sept ans, elle est un bouton en attente d'éclosion, un fragile avenir soumis aux ambiances, oscillant au gré de ses émotions ou souvenirs. Le souvenir vague et ensoleillé de son père. Le souvenir un peu coupable de l'attention sourcilleuse de Jeanne, sa grand-mère maternelle, de sa beauté, de ses exigences, des règles de vie qu'il fallait observer. Le souvenir inquiet de sa jalousie en apprenant qu'elle ne serait plus seule à jouer avec sa mère, qu'elle devrait faire place, veiller sur un bébé. Le refus de se souvenir des larmes, du noir, de la perte. Le refus d'accepter François, celui qui était venu remplacer son père – cette rage entêtée et muette, ses remords. Mais aussi ce cadeau, ce sourire, la maison des parents de François, la douceur confortable des formes de sa nouvelle grand-mère, les livres qu'elles lisaient ensemble, les corrections et explications souriantes, les après-midi qui s'écoulaient lentement dans leur jardin, sa main dans la grande main d'Adrien pour marcher vers la plage, son gros nez et ses yeux bleus, leur proposition de la garder avec eux quand François et sa mère partiraient, dans quelques mois, aux Antilles, son désir farouche et tremblant....

8 commentaires:

casabotha a dit…

antre c'est une espèce de musée

Brigetoun a dit…

un musée un tantinet déglingo.. des restes de vie

Arlette A a dit…

Oui des restes de vie ...et c'est pour cela que chaque maison est vivante le ressens très fort mais parfois lourdement et me demande encore...où est ma place vraiment
Pensées encourageantes

Brigetoun a dit…

Arlette en fait il y a de bons souvenirs, de très mauvais, du mitigé et pas mal d'indifférent finalement, comme dans une vie

Dominique Hasselmann a dit…

Pas besoin d'écouteurs ici non plus ! :-)

Brigetoun a dit…

Dominique, j'ai mis un moment à comprendre ! (suis toujours un peu lente et spécialement semble-t-il ce matin)

Anonyme a dit…

Moi j'ai laché l'affaire avce princesse boutique.

Brigetoun a dit…

ce qui signifie