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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mars 16, 2019

Poésie et autras cosas

pendant que le ciel jouait avec des nuages au dessus de la ville, de la cour, ménage, un peu de Marc Aurèle, un gros peu d'un numéro spécial d'Alternative économique sur l'économie en 2019 et la discussion de l'article 44 (ADP) de la loi Pacte à l'Assemblée.
Et départ, vers huit heures pour la Maison de la poésie, où j'ai attendu dans ces deux pièces qui paraissent plus vides depuis le changement de direction et le départ des étagères surchargées de livres, 
où je tournais en rond, feuilletant des recueils de tankas de Français, et regardant la petite exposition « océans de demain » qui s'y tient actuellement (j'ai, me cachant un peu pour ne pas me singulariser et faire remarquer, pris deux photos des haïkus de Marie-Jeanne Sakhinis de Meis et d'une peinture d'Hervé Querrien)
Je venais écouter une lecture-représentation par Marie-Audrey Simoneau et Laure Donnat de la compagnie KaThéatre, dans une mise en scène de Chistine Matos du doux parfum des temps à venir de Lyonel Trouillot, dans le cadre du Printemps des Poètes https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/le-doux-parfum-des-temps-venir
(au début un passage des premières pages données en PDF sur le site d'Actes Sud)
Pas besoin du vieux mythe d’une instance supérieure
ni de tierces personnes
pour sceller le pacte entre nous.

Il t’engage à très peu de chose :
Tu mettras mes yeux morts face à la mer.
La marée haute viendra et me recouvrira.
Voilà pour ce qui me concerne.

Pour ce qui te concerne,
que tu fasses serment de désobéissance à tout obstacle
ou convention
qui t’éloignerait de ton essence.
Spectacle de petits moyens efficaces, hamac, draperie, filets et lumière... le rôle de la mère joué par Marie-Audrey Simoneau, une très belle diction qui fait passer chaque mot, sans aucune emphase, et un jeu qui même quand elle doit mimer la douleur garde la distance nécessaire, au pire, parfois, se tient juste sur la crête à la limite du moment où une grandiloquence trop grande dans l'intimité de cette petite salle et à contre sens de l'élégante douleur du texte risquerait d'effleurer le ridicule – texte soutenu, rythmé par la musique, le chant (des chansons en espagnol sud-américain ou en créole et une ou deux prises de parole ou répétition des mots maternels) de Laure Donnat
pour donner idée de sa voix, je viens de chercher et de trouver cette courte interprétation d'un standard de jazz.


Retour dans la nuit... me demandant comment mes jambes qui, sur ce court trajet, étaient passées en mode douleur/refus me permettront d'accompagner un tant soit peu la marche demain.. on verra.

10 commentaires:

casabotha a dit…

j'ai parlé à vos jambes, elles vous mèneront demain

Brigetoun a dit…

je vais le leur dire

Unknown a dit…

Il y a dans Marc Aurèle tout le réconfort du monde, vos introduction et conclusion font du stoïcisme impérial un aimable condensé ☺

Dominique Hasselmann a dit…

les photos de nuit ne nuisent pas... :-)

Arlette A a dit…

Mais tu vas...quand même courageusement pour notre plaisir en partage

Claudine a dit…

la poésie est hors du temps
je croise les doigts pour vos jambes <3

Brigetoun a dit…

Dominique un peu floues ,mon petit appareil n'est pas très performant

Brigetoun a dit…

Arlette, ben là je commence par me réveiller à dix heures, paniquée… bon ai commencé par un tour rapide internet et vais me doucher, mais migraine et jambes pour la marche on verra...

Brigetoun a dit…

Claudine, rire, vais essayer de ne pas me croiser les jambes, marche ou non (mais je me dis pour le festival faut que j'améliore ça)

Brigetoun a dit…

oui Marc Aurèle est un maître juste un peu exigeant mais avec amabilité