pour ce satané bobo du
côté, le roulé-boulé hors du lit, la conquête de la verticalité,
les premiers tâches m'ont pris une vingtaine de minutes avec
minuscules couinements et comme après la douche la fichue douleur
intercostale était toujours en forme, ai fini par prendre
rendez-vous avec petit toubib pour seize heures faisant, sans grand
problème, une croix sur le spectacle que devais voir à la
Chartreuse
£¥€$ https://festival-avignon.com/fr/spectacles/2019/lycs
(je me demandais un peu pourquoi j'avais pris un billet, me fiant
uniquement à la bonne réputation de la compagnie... mais vraiment,
me transformer même pour apprendre et tenter de juger, en banquier
ou trader n'était guère au nombre de mes désirs.. à la rigueur
prendre la place des vrais plus riches c'est à dire de leurs
donneurs d'ordre....)
Par contre, pour la
soutenir, et parce que, si je ne me rue pas pour lire Delteil, un peu
de belle écriture et belle âme ça fait du bien, m'en suis allée,
juste après une des nombreuses petites averses qui nous ont,
semble-t-il, visités,
vers le tout tout petit théâtre de l'Isle80
(dont j'ai découvert à ce moment qu'elle, Chantal Raffanel, était
la responsable)
pour écouter donc Chantal
Raffanel (en passant, le parquet a fait appel de la relax
https://brigetoun.blogspot.com/2019/06/de-grands-sourires.html)
dans Jeanne d'après Joseph Delteil... mais la porte était close,
nous étions trois à attendre jusqu'à 11 heures 10, suis repartie
avec une petite et très vague inquiétude (et ce soir en disant cela
je me dis, mais bien sûr, oui c'était un des trois jours de relâche
indiqués très discrètement sur le titre... je pense que j'en
reparlerai
Suis rentrée, me
consolant en ramenant puisque ma main gauche était vide un petit
rosier et quelques brins de lavande
Et puis dans l'après midi
suis repartie juste après une averse vers petit toubib, suis arrivée
bien entendu malgré mes bonnes résolutions avec dix minutes
d'avance, eu le temps de lire le manifeste de Pasolini (y compris
ensuite en italien pour le plaisir de l'énergie plus grande de
certaines phrases), de bavarder un peu avec les quatre femmes qui
attendaient,
de prendre un carnet et d'écrire (mais me laisse
jusqu'à demain pour relire et voir si c'est passable) trois
aquariums ou interstices pour l'atelier d'été de François Bon
http://www.tierslivre.net/ateliers/
et puis avons parlé
jambes, complété traitement pour à l'aide de la marche espérer
éviter une petite intervention et puis comme d'habitude toute
douleur m'avait quittée (je devrais prendre pension dans le cabinet)
conclure que la douleur était sans doute la conséquence de cette
fichue toux assez générale dans la ville ces jours ci et décider
d'un petit traitement.
Dans la rue j'ai retrouvé
une averse qui cette fois ci s'est installée et la sacrée petite
douleur qui a pointé du nez et s'est incrustée... (sauf que je suis
tranquille maintenant)
10 commentaires:
Relaxe, relâche... Même les spectateurs y ont droit !
Ne soyez pas "en marche" plus que de raison et suivez votre chemin tranquillement...
Delteil peut servir de médecine douce ! :-)
Dominique, oui mais les médecins sont tous deux d'accord sur a nécessité de la marche pour éviter petite chirurgie et puis il existe cette drôle de pulsion de l'humain : besoin de découvrir…
en tous cas là ce matin des nécessités domestiques… et deux vraies envies pour la fin de journée (plus facile aussi de supporter sacrée douleur qui freine tous gestes main et bras droit quand on sait que rien de cassé)
belle journée à vous
c'est cette pulsion qu'on aime, en vente libre à Avignon en juillet chez Brigetoun <3
Désolée mais savoir enleve le stress et ta curiosité pour les spectacles est souveraine ...en serais pas capable sur la durée Bravo
Claudine pourtant elle est très limitée et pas toujours bien dirigée
Anonyme, suis pas très capable (là à la mniute… euh)
Ah désolée pour cette fichue douleur Brigitte :-(
(la combattre avec un petit rosier et des brins de lavande est une belle chose)
mais pas d'une efficacité garantie, le savais, ça s'est confirmé (sourire)
Si j'étais en Avignon, me ferait bien envie ce Joseph Delteil. Henry Miller, Lawrence Durell, des amis et des sacrés pointures. Doivent tourner en devisant bras dessus, bras dessous quelque part dans un coin du cosmos. Bonne continuation de festival, tout en ménageant la monture.
la monture décide d'elle même quand elle en a marre et me le signifie avec éloquence
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