des sous, un ciel radieux,
du vert qui hésite à s'éclipser, l'éblouissement et les rires des
aveuglés
des nourritures belles, et
puis des nourritures essentielles
un peu de repassage en
musique, un livre d'artiste prolo
http://christinejeanney.net/spip.php?article1717,
une navette et de la
musique, le premier concert de la saison, et le dernier dirigé avec
ou sans un bras en écharpe par Samuel Jean en tant que premier chef
invité
avec pour débuter un
compositeur inconnu de moi, Martin Romberg, silhouette de Berlioz
jeune (avec cheveux un peu plus long) présentant une pièce datée
d'une dizaine d'année, Quendi pour orchestre, sa
première commande, inspirée par Tolkien qui m'a fait un peu frémir,
accentuant ma légère crainte provoquée par le titre du concert le
tréfonds de l'âme russe, en
évoquant la mélancolie des dieux et des elfes qui ne pouvant mourir
ont offert la mort aux humains et ignorent donc la vie, réveillant
en moi la méditerranéenne aux jeunes dieux jouisseurs, trompeurs et
cruels, aux vieux dieux issus des éléments, Gê et Cronos (et
Saturne) bien trop pleins de vie et de mort mariées pour éprouver
une mélancolie même noire... bon ça c'était ce qui m'occupait
pendant l'attente, l'arrivée du premier-e violon, du chef
d'orchestre, le début mais en fait ce n'étaient pas les nappes de
violon superposées que je redoutais et ça ne manquait pas de
charme, sauf les cinq dernières minutes qui se voulaient fortes (bon
c'est mon sale goût personnel)
et
puis découverte, d'un pianiste (je l'avoue) Abdel Rahman El Bacha,
et du 3ème concerto en do majeur de Prokofiev (un manque d'intérêt
stupide de ma part pour un compositeur que j'ai tendance à trop
assimiler au cinéma – entendu la première fois et aimé avec
Alexandre Nevski) même si les applaudissements stupides des trois
quart de la salle après le premier mouvement le ravalait au
fournisseur pour virtuose… mais la syncope, l'inventivité, l'élan, ne sais si c'est beau, sais que l'ai
écouté avec un plaisir extrême
un
entracte
et
puis, le plaisir captivé, comme jamais, grâce à cette place qui
flatte ma bourse mais que j'ai surtout adoptée depuis l'année
dernière, devant sur le côté, d'où savourer pleinement le rôle
presque premier, importance, variété, saveur, donné par
Tchaïkovski aux instruments à vent dans sa symphonie n°4 en fa
majeur.
Contrairement
à mes craintes une très belle façon d'entrer dans la saison
d'hiver.
9 commentaires:
Concert... à l'Est, toujours du nouveau ! :-)
Ne sais si mon commentaire passe ..voilà 2 fois qu'il disparaît
El Bacha, à ses débuts, à l'Orangerie de Sceaux, il y a un bon bout de temps. Il faisait sensation avec un rien de désinvolture...
euh Tchaïkovski et encore davantage Prokofief ce n'est pas exactement du nouveau (sourire)
anonyme pas trace de commentaire antérieur
Pierre, élégance et musicalité (au delà de la virtuosité)
Re...suis émue de savoir que tu as écoute Abdel Rahman el Bacha que j'ai apprécié à la Côte ST André dans un cadre plus intimiste
Belle saison musicale <3
Arlette, Claudine, oui un soir heureux
Enregistrer un commentaire