Vaquer, petit moral,
petite forme, et puis me rendre compte que l'exposition qui se tient
à la collection Lambert depuis le 11 octobre qui était assortie de
lectures, films, danse etc... pour lesquels je recevais des mails que
je mettais à la poubelle (faute de tonus et un peu de flouze... et
je réalise que faute d'attention j'ai ainsi loupé le passage,
notamment, d'Olivia Rosenthal et de Arnaud Rykner – pour lui
entendu un court texte faute de temps – sans compter danse et
musique ) se terminait ce 10 novembre et qu'il était peut-être
temps de m'y intéresser... ai ouvert le site Viva Villa !
https://vivavilla.info/artistes
ai appris que c'était
la troisième édition (la première en 2017 à Paris, la seconde en
2018 à la Villa Méditerranée à Marseille – qui donc a servi au
moins une fois, quoique l'on en dise) de ce festival, et non
simplement exposition.. bon pour le festival c'était un peu tard, en
ai cueilli des miettes, festival qui sous la houlette de Cécile
Debra réunit des artistes en résidence à la Villa Kujoyam a, à la
Casa Velàsquez, à la Villa Médicis, et d'invités, qui cette année
s'articulait autour du thème la fin des forêts
et donc m'en suis allée... aimé ou me suis intéressée, ai monté,
descendu escaliers, ne me suis pas énervée contre ceux qui
voulaient m'aider, mais à vrai dire mon oeil a décidé de refaire
des siennes pour la lecture des cartouches, et les petits efforts de
mise au point/migraine m'ont un rien fatiguée, alors suis un peu
flemmarde ce soir... je vais en rester aux trois premières salles du
rez-de-chaussée, celles prises sur l'hôtel de Caumont, à la fin de
l'accrochage actuel de la collection permanente et la jonction avec
l'hôtel de Montfaucon,
commençant
donc, après la première salle derrière la billetterie, occupée
par deux grandes toiles et un collage et dessin d'Allan d'Arcangelo,
qui en fait font partie de l'accrochage, par la grande vidéo d'Ange
Leccia les pins de la Villa Médicis
puisque «Cet
hiver sont tombés les pins parasols centenaires et les arbres du
Bosco de la Villa Médicis. Signe brutal et fédérateur, les cimes
ancestrales de ces arbres disparus projettent leur ombre
mélancolique, inspirante et tutélaire sur l’édition 2019 de ¡
Viva Villa ! La figure de l’arbre hante l’imaginaire et la
pensée actuelle comme la rémanence d’un monde en passe de
disparaître» (Cécile Debray)
avec, sur l'un des murs de
la salle qui s'ouvre sur le boulevard Raspail, la présence de
Ricardo Venturi https://vivavilla.info/artistes/riccardo-venturi/
(historien, Villa Médicis Son projet mené en
résidence à la Villa Médicis intitulé Porosité. La crise du
modernisme italien à la lumière de l’Anthropocène se veut
une reconsidération de l’art et de la culture visuelle italiens
des années 1960 et 1970 à travers la notion de “porosité”,
entre humanités visuelles et humanités environnementales.)
par une série de photos, qui ont été exposées à l'époque à la
galerie L'Attico à Rome, de Let Asphalt Flow
de Robert
Smithson, action qui eu lieu près de Rome en 1969 : masse
d'asphalte déversée depuis un camion du haut d'une colline dans un
environnement de zones industrielles abandonnées.
Et
l'exposition commence vraiment par l'hésitation plus ou moins
évidente (affichée sans complexe par un enfant alors que nous
tentions de ne pas avoir l'air...) avant de poser le pied dans la
salle de l'articulation entre les deux hôtels sur le sol en
trompe-l'oeil, entourant les débris dont on ne sait toujours s'ils
sont minéraux ou végétaux, de Warpaint
l'installation
(moquette imprimée, bois, peinture, hydrographie) de Gaëlle
Gabillet et Stéphane Villard du Studio GGSV
https://vivavilla.info/artistes/gaelle-gabillet-et-stephane-villard/
(design, métiers d'art, Villa Médicis) en hommage aux arbres
morts...
et
la suite en plusieurs prochains numéros
5 commentaires:
La spontanéité des enfants replace les idées parfois trop abstraites et ouvre un autre regard Merci du partage AA
quelle bonne idée de récupérer les arbres morts pour leur faire avaler la couleur !
Vitalité toujours présente de ces expositions à la collection Lambert. Personne n'aime le flou du flouze, même s'il n'y a pas de loup.
Robert Smithson : réinvention d'Asphalt Jungle... ? :-)
grand merci pour ces commentaires gentils et drôles que je découvre maintenant (
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