commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, novembre 11, 2019

Était encore temps

Vaquer, petit moral, petite forme, et puis me rendre compte que l'exposition qui se tient à la collection Lambert depuis le 11 octobre qui était assortie de lectures, films, danse etc... pour lesquels je recevais des mails que je mettais à la poubelle (faute de tonus et un peu de flouze... et je réalise que faute d'attention j'ai ainsi loupé le passage, notamment, d'Olivia Rosenthal et de Arnaud Rykner – pour lui entendu un court texte faute de temps – sans compter danse et musique ) se terminait ce 10 novembre et qu'il était peut-être temps de m'y intéresser... ai ouvert le site Viva Villa ! https://vivavilla.info/artistes ai appris que c'était la troisième édition (la première en 2017 à Paris, la seconde en 2018 à la Villa Méditerranée à Marseille – qui donc a servi au moins une fois, quoique l'on en dise) de ce festival, et non simplement exposition.. bon pour le festival c'était un peu tard, en ai cueilli des miettes, festival qui sous la houlette de Cécile Debra réunit des artistes en résidence à la Villa Kujoyam a, à la Casa Velàsquez, à la Villa Médicis, et d'invités, qui cette année s'articulait autour du thème la fin des forêts et donc m'en suis allée... aimé ou me suis intéressée, ai monté, descendu escaliers, ne me suis pas énervée contre ceux qui voulaient m'aider, mais à vrai dire mon oeil a décidé de refaire des siennes pour la lecture des cartouches, et les petits efforts de mise au point/migraine m'ont un rien fatiguée, alors suis un peu flemmarde ce soir... je vais en rester aux trois premières salles du rez-de-chaussée, celles prises sur l'hôtel de Caumont, à la fin de l'accrochage actuel de la collection permanente et la jonction avec l'hôtel de Montfaucon,
commençant donc, après la première salle derrière la billetterie, occupée par deux grandes toiles et un collage et dessin d'Allan d'Arcangelo, qui en fait font partie de l'accrochage, par la grande vidéo d'Ange Leccia les pins de la Villa Médicis puisque «Cet hiver sont tombés les pins parasols centenaires et les arbres du Bosco de la Villa Médicis. Signe brutal et fédérateur, les cimes ancestrales de ces arbres disparus projettent leur ombre mélancolique, inspirante et tutélaire sur l’édition 2019 de ¡ Viva Villa ! La figure de l’arbre hante l’imaginaire et la pensée actuelle comme la rémanence d’un monde en passe de disparaître» (Cécile Debray)
avec, sur l'un des murs de la salle qui s'ouvre sur le boulevard Raspail, la présence de Ricardo Venturi https://vivavilla.info/artistes/riccardo-venturi/ (historien, Villa Médicis Son projet mené en résidence à la Villa Médicis intitulé Porosité. La crise du modernisme italien à la lumière de l’Anthropocène se veut une reconsidération de l’art et de la culture visuelle italiens des années 1960 et 1970 à travers la notion de “porosité”, entre humanités visuelles et humanités environnementales.) par une série de photos, qui ont été exposées à l'époque à la galerie L'Attico à Rome, de Let Asphalt Flow de Robert Smithson, action qui eu lieu près de Rome en 1969 : masse d'asphalte déversée depuis un camion du haut d'une colline dans un environnement de zones industrielles abandonnées.
Et l'exposition commence vraiment par l'hésitation plus ou moins évidente (affichée sans complexe par un enfant alors que nous tentions de ne pas avoir l'air...) avant de poser le pied dans la salle de l'articulation entre les deux hôtels sur le sol en trompe-l'oeil, entourant les débris dont on ne sait toujours s'ils sont minéraux ou végétaux, de Warpaint l'installation (moquette imprimée, bois, peinture, hydrographie) de Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard du Studio GGSV https://vivavilla.info/artistes/gaelle-gabillet-et-stephane-villard/ (design, métiers d'art, Villa Médicis) en hommage aux arbres morts...

et la suite en plusieurs prochains numéros

5 commentaires:

Anonyme a dit…

La spontanéité des enfants replace les idées parfois trop abstraites et ouvre un autre regard Merci du partage AA

Claudine a dit…

quelle bonne idée de récupérer les arbres morts pour leur faire avaler la couleur !

Godart a dit…

Vitalité toujours présente de ces expositions à la collection Lambert. Personne n'aime le flou du flouze, même s'il n'y a pas de loup.

Dominique Hasselmann a dit…

Robert Smithson : réinvention d'Asphalt Jungle... ? :-)

Brigetoun a dit…

grand merci pour ces commentaires gentils et drôles que je découvre maintenant (