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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, novembre 16, 2019

Musique du nord pour temps froid

Je ne suis vraiment pas adaptée à l'hiver... et il a fallu la buée sur la fenêtre de ma chambre pour que, grelotant sans raison, je renonce à entasser quatre couches de vêtements avant de me risquer dans nos rues
trouvant un éclairage si glacé qu'il semblait brumeux (même si nous évitons la neige du nord Vaucluse, de la Drôme et de l'Ardèche... et ma foi j'en suis bienheureuse, me contentant de penser avec une pitié distante à ceux qui galèrent) et le jeune homme (un lycéen avignonnais et sa copine) que j'ai suivi un moment ne m'a pas fait honte avec ses jambes nues, son short son fin chandail… 
mais j'ai le plus souvent gardé ma parka pendant mes pas-tout-à-fait-quatre heures, fort agréables au demeurant, passées rue Pasteur.
A une heure ai laissé les 37 picniqueurs du MRAP fraterniser, ai laissé Youssouf et un autre faire une cuisine qui me tentait, une bénévole tenter de ranger la salle de dons, un bénévole réparer une fenêtre... et suis repartie sous un ciel plus aimable, dans un froid de saison sans exagération....
Longue sieste (suis crevée sans raison en ce moment) lectures politico-économiques, un peu de ménage en pensant avec admiration au garçon perfectionniste qui s'était attaqué au bureau et à une salle de réunion ce matin, me changer
aller attendre navette, dansant d'un pied sur l'autre (la troisième jambe s'appuyant fermement au sol), pour aller à l'Opéra Confluence écouter un concert, dirigé par Quentin Hindley inspiré par les paysages splendidement frigorifiés du nord, avec la sérénade pour orchestre à cordes d'Elgar sous l'influence de Mendelssohn pendant laquelle je me battais malheureusement avec mes yeux qui voulaient béatement se clore, revenue en pleine conscience pour le joli allegretto final – le concerto pour piano et orchestre – soliste Eric Le Sage – de Grieg... je commence à apprécier (oui c'était avec Chopin et quelques autres, par parti prix, un de mes mal-aimés, pour un mauvais souvenir imprécis), ai trouvé ce soir, écoutant, oh honte, pour la première fois cette oeuvre, que le piano dynamisait, charpentait, soulevait et éclairait les vagues de cordes et que ben j'aimais beaucoup – et la Symphonie n°3 (symphonie écossaise) de Mendelssohn composée dans le souvenir, dix ans après, de son voyage en Ecosse, avec la lumière, les brumes, la régularité du début, la clarinette et la petite chanson du vivace, l'ampleur des mouvements, sa beauté contre laquelle je lutte un peu comme souvent quand le romantisme se fait un peu trop flagrant.
Marche si rapide entre la navette et l'antre que je ne sais ce qu'il en était du froid, ajouter les petites notes après le nom des morceaux… fin de la journée
 

9 commentaires:

Lex a dit…

On dirait, si je puis me permettre, que vos jours ont plus d'heures que les miennes et vos heures moins de secondes que les miennes.

Brigetoun a dit…

ben là je suis en train de caler alors qu'il y a une réunion importante suivie d'un picnique à Rosmerta, que j'ai fini par promettre à un jeune ami que j'y serai et que suis en train de caler...

jeandler a dit…

Une musique stimulante, enfin, si l'on veut bien garder les yeux ouverts.

Brigetoun a dit…

mais parfois l'effort de vouloir les garder ouverts prend toute la place

Godart a dit…

Passage du jour à la nuit en douceur malgré les frimas. La chaleur humaine compense le froid climatique.

Dominique Hasselmann a dit…

Elgar : trente minutes d'arrêt ! :-)

Claudine a dit…

tout ceci n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde du #Nord #jeprendsnote ^^

Arlette A a dit…

Rôder dans la nuit..tu as du courage

Brigetoun a dit…

Godart, exactement…

Dominique, ouille ! (sourire)

Claudine, une du Nord qui pratique Montpellier

Arlette, en fait de roder, il y a cinq minutes entre ma porte et l'arrêt de bus et une minute entre l'opéra et la navette !