ciel pur, froid sans
excès, vent modéré, m'en suis allée vers Rosmerta, trop tard pour
rencontrer ceux que voulais, mais ce n'était pas grave, ai déposé
mes vingt paires de chaussettes, servi les présents, exigé que les
autres soient mises au pot commun (l'importance des petites choses),
salué les responsables en réunion
et m'en suis allée
avançant dans le vide des rues de ce début de long week-end d'hiver
ou presque à la friperie où tous se servent pour déposer deux manteaux en état fort correct m'a dit la dame
et puis j'ai erré un peu
entre petit marché des Carmes, feuillage s'essayant à la rousseur,
terrasses de café qui se résignaient à ne plus attendre la moindre
animation, petit jeu habituel des ombres et monstres résolument
endormis.
6 commentaires:
Les représentations d'une célèbre pièce d'Ionesco continuent sans coup férir... :-)
Inspirons nous de la sagesse de ces pigeons ne demandant qu'un peu de tranquillité et de chaleur solaire.
ils ont un manteau de plume et savent se tenir sur une toute petite saillie contre le mur ensoleillé (je me demande chaque hiver où ils peuvent bien disparaître)
Les pigeons sont des urbains fonctionnant sur le mode SDF.
Godart = OUI
Lierre et vigne vierge
savent si bien squatter
les extérieurs
des volets trop longtemps
fermés.
...quelques images, mais pas que
Enregistrer un commentaire