commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, novembre 08, 2019

un peu de Camus

après être sortie avec du linge et rentrée aussitôt devant la force soudain réveillée d'une averse, n'ai plus bougée, cherchant comment pourrais contribuer aux besoins (vestes ou doudounes, chaussettes etc…) qui surgissent rue Pasteur avec l'arrivée un peu brutale de l'hiver, sans solution immédiate par la faute de cette sacrée fichue banque, et puis, le soir venant, mis bonnet, doudoune, pris parapluie et suis partie un peu après six heures me sentant coupable...
pour assister au Chêne noir, avec un petit détour écourté par la pluie qui s'intensifiait à nouveau, à l'adaptation, mise en scène et interprétation par Stéphane Olivié Bisson d'un choix de textes (non un florilège disait-il mais un montage) pris dans les carnets d'Albert Camus.
Ce spectacle fait entendre un Camus moins connu. Il suit le fil d’une inquiétude lumineuse parcourant sa vie. Stéphane Olivié-Bisson fait preuve à tout moment d’un discret jeu original. Il suffit de quelques facettes de Camus, si bien saisies dans un théâtre ample et miniature, pour que soit là tout Camus, ce Camus dont nous aimons qu’il nous accompagne encore et toujours.(Gilles Costaz)
Nombre de fragments font allusion à son anarchie profonde, à son «désordre affreux», nous sommes là au coeur du chaos d'un homme et au centre de la fabrique d'une oeuvre qui, par la simplicité de sa tension vers soi et vers l'autre, a tant modifié la littérature mondiale et les lecteurs. (Stéphane Olivié Bisson)
oui, mais j'ai honte de le dire parce que mon avis semble très personnel, je pensais «quel dommage que cette voix soit si laide» et j'en étais réduite souvent à me dire en esprit certaines des phrases pour en goûter la saveur.
La bande annonce

retour avec détours itou, rues désertes ou presque, et sans pluie (croisant trois fois le même homme qui promenait avec résignation son chien comme moi mes jambes qui s'étaient engourdies)

11 commentaires:

Godart a dit…

Effectivement, la voix semble un peu trop policée, pas assez méditerranéenne.

jeandler a dit…

Avec ou sans laisse, une sortie difficile.

Claudine a dit…

oh que j'aime certaines honnêtes réflexions de la gamine d'Avignon !

Dominique Hasselmann a dit…

Pourquoi cette musique sur les mots d'Albert Camus ?

Comme si on vendait "L'Étranger" (en papier) avec un CD de musique de film évidemment occidental... :-)

Brigetoun a dit…

Godart, pour mes oreilles c'était surtout un peu trop métallique et vaguement veule (ce que l'acteur n'est certainement pas)

Brigetoun a dit…

Pierre pas question de laisse, une canne, un parapluie et un appareil photo ça me suffisait largement

Brigetoun a dit…

Dominique ma foi sur scène elle était très discrète, juste, avec quelques passages au noir, comme des ponctuations

Arlette A a dit…

Nous devenons hélas trop critique et je m'enrage parfois de ne plus avoir d'objectivité cest une lutte pour garder la fraîcheur d'esprit ou tout abandonner ...je viens de refuser un truc bof je sais ..ne jamais dire je sais grrrr

Brigetoun a dit…

Arlette là c'était instinctif… j'ai aime son choix, la justesse des enchaînements… mais j'étais gênée par la voix - applaudit et contente mais… instinctivement je déclenchais en moi quand il était question des plaisirs simples dans l'Alger populaire ou à Lourmarin une voix plus ronde et sensuelle

Godart a dit…

La voix métallique était caractéristique de celle de Sartre. Il faudrait alors conseiller au comédien de passer de Camus à Sartre.

Brigetoun a dit…

Godart comme il a choisi des textes sévères sur Sartre (pas eu trop de mal je pense) et Beauvoir….