après être sortie avec
du linge et rentrée aussitôt devant la force soudain réveillée
d'une averse, n'ai plus bougée, cherchant comment pourrais
contribuer aux besoins (vestes ou doudounes, chaussettes etc…) qui surgissent rue Pasteur avec l'arrivée un peu brutale
de l'hiver, sans solution immédiate par la faute de cette sacrée fichue banque, et puis, le soir venant, mis bonnet, doudoune, pris parapluie et suis partie un
peu après six heures me sentant coupable...
pour assister au Chêne
noir, avec un petit détour écourté par la pluie qui s'intensifiait
à nouveau, à l'adaptation, mise en scène et interprétation par
Stéphane Olivié Bisson d'un choix de textes (non un florilège
disait-il mais un montage) pris dans les carnets d'Albert Camus.
Ce spectacle fait
entendre un Camus moins connu. Il suit le fil d’une inquiétude
lumineuse parcourant sa vie. Stéphane Olivié-Bisson fait preuve à
tout moment d’un discret jeu original. Il suffit de quelques
facettes de Camus, si bien saisies dans un théâtre ample et
miniature, pour que soit là tout Camus, ce Camus dont nous aimons
qu’il nous accompagne encore et toujours.(Gilles
Costaz)
Nombre de fragments
font allusion à son anarchie profonde, à son «désordre affreux»,
nous sommes là au coeur du chaos d'un homme et au centre de la
fabrique d'une oeuvre qui, par la simplicité de sa tension vers soi
et vers l'autre, a tant modifié la littérature mondiale et les
lecteurs. (Stéphane Olivié
Bisson)
oui,
mais j'ai honte de le dire parce que mon avis semble très personnel,
je pensais «quel dommage que cette voix soit si laide» et j'en
étais réduite souvent à me dire en esprit certaines des phrases
pour en goûter la saveur.
La bande annonce
retour avec
détours itou, rues désertes ou presque, et sans pluie (croisant trois
fois le même homme qui promenait avec résignation son chien comme
moi mes jambes qui s'étaient engourdies)
11 commentaires:
Effectivement, la voix semble un peu trop policée, pas assez méditerranéenne.
Avec ou sans laisse, une sortie difficile.
oh que j'aime certaines honnêtes réflexions de la gamine d'Avignon !
Pourquoi cette musique sur les mots d'Albert Camus ?
Comme si on vendait "L'Étranger" (en papier) avec un CD de musique de film évidemment occidental... :-)
Godart, pour mes oreilles c'était surtout un peu trop métallique et vaguement veule (ce que l'acteur n'est certainement pas)
Pierre pas question de laisse, une canne, un parapluie et un appareil photo ça me suffisait largement
Dominique ma foi sur scène elle était très discrète, juste, avec quelques passages au noir, comme des ponctuations
Nous devenons hélas trop critique et je m'enrage parfois de ne plus avoir d'objectivité cest une lutte pour garder la fraîcheur d'esprit ou tout abandonner ...je viens de refuser un truc bof je sais ..ne jamais dire je sais grrrr
Arlette là c'était instinctif… j'ai aime son choix, la justesse des enchaînements… mais j'étais gênée par la voix - applaudit et contente mais… instinctivement je déclenchais en moi quand il était question des plaisirs simples dans l'Alger populaire ou à Lourmarin une voix plus ronde et sensuelle
La voix métallique était caractéristique de celle de Sartre. Il faudrait alors conseiller au comédien de passer de Camus à Sartre.
Godart comme il a choisi des textes sévères sur Sartre (pas eu trop de mal je pense) et Beauvoir….
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