ciel gris,
petit frais
les doux
nuages s'offraient
trous de
lumière
charrié draps,
zigzagué, il est trop tard pour un vaccin, resterai vieille
étourdie, la pluie est venue, molle, sur mes derniers cent mètres,
pendant que je me rêvais grande, jeune, belle et si fraichement
douce.
Pour la suite,
une vraie averse, un retour bleu etc.. et le plaisir retrouvé en
suivant Pascal Quignard dans Une journée de bonheur
les
fleurs, la pré-vie, la naissance, la poésie et la culture qui passe
avec le charme de rêves et puis les Vieilles peaux pâles
et jaunes et douces, vous êtes devenues plus épilées et plus
soyeuses dans l'âge (là
toucher les innombrables rides rappeuses d'une main rouge, bleu et
oui un peu jaune, sourire en haussant un peu les épaules
mentalement, passer au paragraphe suivant, et savourer sa saveur un
peu passée après tant de beautés)
Vous vous
êtes assouplies, attiédies auprès de la flamme qui vous réchauffe
autant qu'elle vous éclaire en tremblotant, en clignotant.
et
en l'absence de feu me planter devant la cour, le bleu qui la coiffe
et le pigeon qui vient se poser sur le haut mur en face... croire que
nous nous regardons.
4 commentaires:
Quignard : peintre en mots (comme on disait "peintre en lettres")...
L'humeur doit dépasser la météo... :-)
oui mais Quignard est un remède pour que je dépasse mon état normal : animal régi par les sensations primaires
Merci, c'est tellement toujours un bonheur de vous lire. Admiration !
oh fan ! Marie, pourquoi disable ?
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