Avais perdu l'amie solitude
que tant j'aimais quand perdue en foule,
fétu indifférent dans la houle,
et j'implore d'elle mansuétude.
Du plaisir de nos liens lointains soûle
de m'aimer j'avais pris l'habitude.
Avais perdu amie solitude
que tant j'aimais quand perdue en foule.
Par et pour vous trouvais quiétude.
Amis, suis devenue autre à votre moule,
mais le voilà revenu en houle
vieil égoïsme mon habitude.
Avais perdu l'amie solitude
amis remerciés soyez, douce vie tentez de garder,
mon coup de blues s'en est allé après s'être fait indiscret, amitiés conservons..
14 commentaires:
Unis ou serrés
comme briques au mur
les ans passés
la fleur s'épanouira
de nouveau
merci Dominique pour cette promesse poétique
Merci Brigitte pour votre poésie à l’épreuve de tous les virus !
Prenez bien soin de vous
et vous donc !
moi suis tranquilou...
Se retirer dans sa tour ..et regarder au loin Gente Dame
pas gente dame
petite suis
petite oui et gente aussi
bibliothèque sur 3 pattes
gros cœur voix à croquer
la vie des souris
zut ! ma hantise : il y a une souris dans l'antre !
bonjour Claudine
C’est la vie au ralenti,
c’est le cœur à rebours,
c’est une espérance et demie:
trop et trop peu à son tour.
C’est le train qui s’arrête en plein
chemin sans nulle station
et on entend le grillon
et on contemple en vain
penché à la portière,
d’un vent que l’on sent, agités
les prés fleuris, les prés
que l’arrêt rend imaginaires.
L'attente, Rainer Maria Rilke
merci Pierre, c'est beau
Ô ! c'est beau ce que vous écrivez
on dirait du Villon ... :-)))
Bien à vous !
trop gentil (le rondel c'est en effet la première forme de rondeau à strophe, celle de Charles d'Orléans et Villon mais a) n'ai pas leur talent b) je ne crois pas que les décasyllabes soient appropriés )
Se dire si possible que, ma foi, chaque jour qui passe nous rapproche du grand air
je crains seulement d'être dans les derniers déconfinés
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